*copier/coller de ma critique mise par erreur dans l'ancien volume 2.
Suite à ma lecture de Blame, Noise et d’Apomitz j’ai poursuivi avec Abara en version deluxe qui est donc le manga qui va introduire à la fois les gaunas qui seront repris d’une manière un peu modifiée dans Knight of Sidonia que je n’ai vu qu’en série et le paramètre d’univers des armures qu’on peut voir dans Apomitz avec ce truc de l’Amnios.
Il faut savoir que l’auteur aime faire des séries qui sont une déclinaison de son univers de base qui a donné Blame et qu’il nomme « Toa », donc on a chaque fois une histoire qui aura pour base de la corruption étatique, des pouvoirs fous, du cyberpunk, du cybergothisme, de l’architecture, de la solitude, un héros brun ténébreux et des femmes fortes en général par leur intelligence, avec une absence ou faible présence de narration extérieure dans une volonté de faire des dialogues réalistes (ce qui n’aide pas à comprendre l’univers puisqu’il est totalement fictif). Par la suite l’auteur est devenu plus « commercial » en voulant faire des histoires plus compréhensibles et à partir d’Apomitz son éditeur semble l’avoir pris en main pour que ça soit hyper expliqué.
Ayant lu l’édition deluxe, à la vue des critiques il semble que la deluxe ait une traduction grandement améliorée et comporte les deux anciens ouvrages en un seul, l’ouvrage comporte également une histoire parallèle en bonus mais qui n’a rien avoir avec Abara qui s’appelle Digimortal. Il y’a également 3 pages de making-off avec un commentaire de l’auteur qui avoue lui-même ses erreurs cependant il ajoute une note qui peut être importante en parlant de ce qu’est la ville qui est en fait une sorte de vaisseau, ça ouvre d’autres questions mais ça en ferme quant à la nature des mausolées au nom pas du tout clair et compréhensible.
Niveau critique, concernant le graphisme c’est aussi beau que Blame et ça fait plaisir de s’y replonger, ici on sera plus dans une ville qui ressemble à ce qu’il y’a dans Noise, plus de vie, plus de gothisme. L’histoire mêle également un étrange style de personnages d’enquêteurs des années 90 au milieu de personnages cyberpunk ultra futuristes. L’auteur a dit qu’il avait voulu faire des dessins des scènes de Gauna d’une manière particulière pour les différencier des autres scènes, car les Gaunas ne sont pas censés être visibles des yeux humains tout le temps, ce point est un échec puisqu’on ne fait pas la différence et l’auteur non plus quand il a dû écrire son commentaire.
Concernant l’histoire, il s’agit d’une sorte de Blame mais si c’était un film d’action policier avec des mecs en armures et des monstres. Comme tout le monde il y’a un certain flou à pointer à cause du manque de caractérisation (y’a pas assez de dialogue les expliquant) d’un certain nombre d’éléments clefs de l’histoire comme le fait qu’il y’a deux dimensions qu’on ne perçoit pas et que les gaunas s’y baladent (ce qu’on peut un peu voir si on y réfléchit dans deux cases quand le monstre géant nait et se ballade sur les toits), que la ville est sur un vaisseau, que les mausolées sont à la fois des protections de la ville et des téléporteurs-vaisseaux, ou encore la raison pour laquelle la police entre en conflit avec le gouvernement,… certains termes comme homéodifférentiel ou cage d’isolation qui ne veulent rien ou peu dire n’aident pas du tout à la compréhension et c’était probablement totalement incompréhensible quand on lisait pas tout d’un coup,…
La fin est ouverte, ce qui est une caractéristique de la première époque des mangas de l’auteur qui se terminent plutôt de manière ouverte, mais ici on est autant perdu que les personnages ou son auteur après l’avoir relu, la fin si vous ne la comprenez vous est expliqué par l’auteur rapidement dans son commentaire ainsi que d’autres détails, il ne faudra pas trop chercher car on pas trop d’éléments pour extrapoler sur ce qui pourrait arriver aux personnages, ce qui rend la fin assez abrupte, en fait un peu comme les fins de court-métrages d’ailleurs.
En conclusion. Le manga est pas mal dans sa version deluxe, il permet de mieux comprendre l’univers artistique de l’auteur, en temps que manga seul il n’est pas à recommander pour une première découverte car pour l’apprécier il faut en fait vouloir lire toutes les sous-histoires de l’univers de l’auteur car Abara préfigure d’autres histoires plus abouties comme Knights of Sidonia ou Apomitz.
Encore une fois avec Nihei, Blame est mémorable c'est sur. Noise, Gakuen et ce Abara beaucoup moins... Je me souviens des belles planches, des persos ultra stylé, beaucoup d'action mais j'arrive vraiment pas à me remémorer l'histoire. Je l'ai pourtant lu il y a quelques semaines ou un mois tout au plus, c'est dommage mais bon ça vaudra aussi une relecture en 2024 ;)
Y'a un scénario qui tient sur un timbre poste, parce que c'est le genre d'auteur qui est juste bon en dessin mais qui devrait avoir un binôme pour le storyboard.
Donc comme Blame!, de beau dessins, mais le scénario/dialogues sont trop léger/absent pour avoir de la consistance et en faire une bonne oeuvre.
une très belle édition, une ambiance sombre, du sang et de très belles illustrations hyper bien détaillées.
C'est un univers très complexe qui nous attend dans ce manga, si complexe que j’ai eu un peu de mal à me repérer au début mais j’ai persévéré et sans regret.
tout au long des pages on est accompagnés de créatures mutantes (version extrêmes), de groupes anti monstres et des civils qui ne demandent qu'à se protéger, mais bon on sait déjà tous comment ça se passe pour les gentils civils (innocents aussi) dans ce genre d’histoire.
les “Gaunas” sont donc ces mutants de l'extrême et parmis ces mutants nous avons les “gentils” (avec de très gros guillemets” et les méchants (sans guillemets parce qu’ils sont vraiments méchants) qui se réveillent et veulent détruire le monde et l’humanité (bien évidemment) de l’autre côté nous avons les groupes anti mutants et là aussi on à des différents, ceux qui veulent les détruires et ceux qui veulent comprendre d’où ils viennent, qui ils sont (on s’y fait)
et donc tous ces groupes vont créer un sacré bordel au sein de ce monde au trait futuriste.
et toi, quel groupe te correspond le mieux ?
j’ai vraiment aimée ce manga de part son histoire et son édition
ma,gas court mais intense monde post apocalyptique (comme attendu de la par de Nihei) beaucoup de combat histoire peu compliqué graphique simple mais beau.
Une série courte mais qui concentre nombre d'éléments propres à Nihei : l'architecture, le mélange entre l'humain et le non-humain, le peu d'explications, le coup de crayon propre à l'auteur, des personnages insolites, la mort qui rôde un peu partout.
En deux tomes l'histoire doit être rapidement développée et conclue. C'est bien car les volumes sont de vrais petits concentrés d'action, où le temps est comprimé pour permettre à l'histoire d'avancer (combien de temps s'est écoulé entre tel et tel scène ?*). C'est dommage car on peut s'y perdre, et mal saisir les enchaînements, la progression.
En somme Abara est un seinen de qualité, pas le meilleur du genre mais assez représentatif de ce que T. Nihei peut produire. Appréciant l'univers de cet auteur, je n'ai donc pas été déçu par cette série.
* Où l'on retrouve un élément caractéristique des autres séries de l'auteur, notamment Blame!.
19/05/2006 
De Wizzy, le 30 Mars 2025 à 20h58
*copier/coller de ma critique mise par erreur dans l'ancien volume 2.
Suite à ma lecture de Blame, Noise et d’Apomitz j’ai poursuivi avec Abara en version deluxe qui est donc le manga qui va introduire à la fois les gaunas qui seront repris d’une manière un peu modifiée dans Knight of Sidonia que je n’ai vu qu’en série et le paramètre d’univers des armures qu’on peut voir dans Apomitz avec ce truc de l’Amnios.
Il faut savoir que l’auteur aime faire des séries qui sont une déclinaison de son univers de base qui a donné Blame et qu’il nomme « Toa », donc on a chaque fois une histoire qui aura pour base de la corruption étatique, des pouvoirs fous, du cyberpunk, du cybergothisme, de l’architecture, de la solitude, un héros brun ténébreux et des femmes fortes en général par leur intelligence, avec une absence ou faible présence de narration extérieure dans une volonté de faire des dialogues réalistes (ce qui n’aide pas à comprendre l’univers puisqu’il est totalement fictif). Par la suite l’auteur est devenu plus « commercial » en voulant faire des histoires plus compréhensibles et à partir d’Apomitz son éditeur semble l’avoir pris en main pour que ça soit hyper expliqué.
Ayant lu l’édition deluxe, à la vue des critiques il semble que la deluxe ait une traduction grandement améliorée et comporte les deux anciens ouvrages en un seul, l’ouvrage comporte également une histoire parallèle en bonus mais qui n’a rien avoir avec Abara qui s’appelle Digimortal. Il y’a également 3 pages de making-off avec un commentaire de l’auteur qui avoue lui-même ses erreurs cependant il ajoute une note qui peut être importante en parlant de ce qu’est la ville qui est en fait une sorte de vaisseau, ça ouvre d’autres questions mais ça en ferme quant à la nature des mausolées au nom pas du tout clair et compréhensible.
Niveau critique, concernant le graphisme c’est aussi beau que Blame et ça fait plaisir de s’y replonger, ici on sera plus dans une ville qui ressemble à ce qu’il y’a dans Noise, plus de vie, plus de gothisme. L’histoire mêle également un étrange style de personnages d’enquêteurs des années 90 au milieu de personnages cyberpunk ultra futuristes. L’auteur a dit qu’il avait voulu faire des dessins des scènes de Gauna d’une manière particulière pour les différencier des autres scènes, car les Gaunas ne sont pas censés être visibles des yeux humains tout le temps, ce point est un échec puisqu’on ne fait pas la différence et l’auteur non plus quand il a dû écrire son commentaire.
Concernant l’histoire, il s’agit d’une sorte de Blame mais si c’était un film d’action policier avec des mecs en armures et des monstres. Comme tout le monde il y’a un certain flou à pointer à cause du manque de caractérisation (y’a pas assez de dialogue les expliquant) d’un certain nombre d’éléments clefs de l’histoire comme le fait qu’il y’a deux dimensions qu’on ne perçoit pas et que les gaunas s’y baladent (ce qu’on peut un peu voir si on y réfléchit dans deux cases quand le monstre géant nait et se ballade sur les toits), que la ville est sur un vaisseau, que les mausolées sont à la fois des protections de la ville et des téléporteurs-vaisseaux, ou encore la raison pour laquelle la police entre en conflit avec le gouvernement,… certains termes comme homéodifférentiel ou cage d’isolation qui ne veulent rien ou peu dire n’aident pas du tout à la compréhension et c’était probablement totalement incompréhensible quand on lisait pas tout d’un coup,…
La fin est ouverte, ce qui est une caractéristique de la première époque des mangas de l’auteur qui se terminent plutôt de manière ouverte, mais ici on est autant perdu que les personnages ou son auteur après l’avoir relu, la fin si vous ne la comprenez vous est expliqué par l’auteur rapidement dans son commentaire ainsi que d’autres détails, il ne faudra pas trop chercher car on pas trop d’éléments pour extrapoler sur ce qui pourrait arriver aux personnages, ce qui rend la fin assez abrupte, en fait un peu comme les fins de court-métrages d’ailleurs.
En conclusion. Le manga est pas mal dans sa version deluxe, il permet de mieux comprendre l’univers artistique de l’auteur, en temps que manga seul il n’est pas à recommander pour une première découverte car pour l’apprécier il faut en fait vouloir lire toutes les sous-histoires de l’univers de l’auteur car Abara préfigure d’autres histoires plus abouties comme Knights of Sidonia ou Apomitz.
De LoloMarley1, le 01 Janvier 2024 à 23h43
Encore une fois avec Nihei, Blame est mémorable c'est sur.
Noise, Gakuen et ce Abara beaucoup moins...
Je me souviens des belles planches, des persos ultra stylé, beaucoup d'action mais j'arrive vraiment pas à me remémorer l'histoire. Je l'ai pourtant lu il y a quelques semaines ou un mois tout au plus, c'est dommage mais bon ça vaudra aussi une relecture en 2024 ;)
De PeaceMaKeR38 [381 Pts], le 09 Novembre 2023 à 09h06
Y'a un scénario qui tient sur un timbre poste, parce que c'est le genre d'auteur qui est juste bon en dessin mais qui devrait avoir un binôme pour le storyboard.
Donc comme Blame!, de beau dessins, mais le scénario/dialogues sont trop léger/absent pour avoir de la consistance et en faire une bonne oeuvre.
De drax [34 Pts], le 01 Avril 2023 à 11h00
une très belle édition, une ambiance sombre, du sang et de très belles illustrations hyper bien détaillées.
C'est un univers très complexe qui nous attend dans ce manga, si complexe que j’ai eu un peu de mal à me repérer au début mais j’ai persévéré et sans regret.
tout au long des pages on est accompagnés de créatures mutantes (version extrêmes), de groupes anti monstres et des civils qui ne demandent qu'à se protéger, mais bon on sait déjà tous comment ça se passe pour les gentils civils (innocents aussi) dans ce genre d’histoire.
les “Gaunas” sont donc ces mutants de l'extrême et parmis ces mutants nous avons les “gentils” (avec de très gros guillemets” et les méchants (sans guillemets parce qu’ils sont vraiments méchants) qui se réveillent et veulent détruire le monde et l’humanité (bien évidemment) de l’autre côté nous avons les groupes anti mutants et là aussi on à des différents, ceux qui veulent les détruires et ceux qui veulent comprendre d’où ils viennent, qui ils sont (on s’y fait)
et donc tous ces groupes vont créer un sacré bordel au sein de ce monde au trait futuriste.
et toi, quel groupe te correspond le mieux ?
j’ai vraiment aimée ce manga de part son histoire et son édition
De Thiffi, le 11 Août 2020 à 17h41
J'ai trouvé le Chara design incroyable avec énormément de détails.
L'histoire quand a elle.. on démarre direct dans l'action. Mais on ne comprend pas trop le comment du pourquoi.
Trop peu de textes..
Heureusement qu'il y a de quoi contempler le travail magnifique au niveau des dessins.
De Korom [495 Pts], le 09 Mars 2019 à 14h40
une histoire dans la continuité du travail de Nihei!
plus sombre que Blame!, j'ai personnellement adoré (même si il faut bien avouer que ça fout le cafard par moment)
je recommande!
De WARKING [541 Pts], le 07 Octobre 2016 à 14h40
perso , j'ai adoré
De Baloo [498 Pts], le 03 Avril 2016 à 18h53
ma,gas court mais intense monde post apocalyptique (comme attendu de la par de Nihei) beaucoup de combat histoire peu compliqué graphique simple mais beau.
De Anvil [878 Pts], le 16 Mai 2014 à 19h38
Une série courte mais qui concentre nombre d'éléments propres à Nihei : l'architecture, le mélange entre l'humain et le non-humain, le peu d'explications, le coup de crayon propre à l'auteur, des personnages insolites, la mort qui rôde un peu partout.
En deux tomes l'histoire doit être rapidement développée et conclue. C'est bien car les volumes sont de vrais petits concentrés d'action, où le temps est comprimé pour permettre à l'histoire d'avancer (combien de temps s'est écoulé entre tel et tel scène ?*). C'est dommage car on peut s'y perdre, et mal saisir les enchaînements, la progression.
En somme Abara est un seinen de qualité, pas le meilleur du genre mais assez représentatif de ce que T. Nihei peut produire. Appréciant l'univers de cet auteur, je n'ai donc pas été déçu par cette série.
* Où l'on retrouve un élément caractéristique des autres séries de l'auteur, notamment Blame!.