Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 01 Octobre 2021
Energique (et un peu gaffeuse) petite fille de fleuristes, Yumi continue de profiter de son quotidien, entre sa vie scolaire, son amour secret pour Kyôhei, son amitié avec Kenta qui l'aime lui-même secrètement, sa "rivalité" avec la richissime Marika, ou encore son rêve de devenir mangaka où elle persiste malgré les échecs. Mais depuis quelques mois, un tout petit quelque chose a changé dans ce quotidien: l'acquisition de son pouvoir magique, confié par les fées Kakimaru et Keshimaru, et qui lui permet de donner temporairement vie à ses dessins. Un pouvoir d'ampleur, donc, mais que la fillette a peut-être tendance à utiliser n'importe comment...
Dans ce deuxième et déjà dernier volume, quatre nouveaux chapitres sont proposés, pour autant de nouvelles péripéties souvent dues à l'utilisation... hum, "aléatoire" de son pouvoir par Yumi, au grand dam des deux fées qui continuent malgré tout de veiller sur elle.
Quand notre héroïne doit vite finir ses devoirs de vacances dont un autoportrait à rendre pour le lendemain, elle décide de faire apparaître une deuxième Yumi pour l'aider... à ceci près que, dès que la vraie Yumi s'endort épuisée, son alter ego en crée d'autres, et que toute cette ribambelle de fausses Yumi va viiite semer la zizanie sur son passage, notamment à l'école en rendant fou plus d'une personne ! Le résultat est franchement rigolo, d'autant que les Yumi ont parfois des caractères bien différents et que Kiyoko Arai leur offre des bonnes bouilles. Et cela, même s'il ne faudra pas être trop regardant sur le scénario en lui-même, où tout le monde semble vite passer à autre chose alors qu'une horde de Yumi s'est présentée devant eux.
Quand la fillette trouve le moyen de se disputer avec Kenta et que ce dernier est alors tout de suite alpagué par Marika, notre héroïne, jalouse, décidé de donner vie à son propre Kenta ! Là aussi, la fraîcheur est de mise, mais le passage vaut surtout le coup pour deux éléments. Tout d'abord, le petit focus sur Kenta, jeune garçon souffrant un peu du comparatif avec son si beau et parfait grand frère Kyôhei, qui attire toujours tous les regards tandis que lui, tête en l'air, se sent inférieur. Ensuite, la prise de conscience par Yumi que son ami est toujours là avec elle d'habitude, si bien que, dès qu'il est absent, elle ressent un gros manque... L'heure serait-elle venue pour elle de remarquer à quel point Kenta lui est précieux ?
Le troisième chapitre est peut-être le moins réussi. Dans son désir de vivre un jour le grand amour et en se demandant comment elle pourrait être plus tard, Yumi finir par donner vie à une version d'elle-même adulte et très embellie, le genre de femme qui captive tous les regards par sa beauté. Mais alors que la petite fille, avec cet alter ego plus âgé, espère voir ce qu'est un grand amour adulte, elle risque vite de déchanter, son double se comportant vite comme une vraie croqueuse d'hommes. On s'étonnera un petit peu, éventuellement, face à certaines situations qui dénotent beaucoup dans la série, notamment la façon dont la Yumi adulte attire en deux secondes un père de famille dans ses filets pour une relation adultère. Mais plus encore, c'est ce père de famille qui laisse circonspect, entre son côté facile où il décide d'aller fricoter immédiatement avec une inconnue, son irresponsabilité en laissant en plan son petit garçon avec notre héroïne qu'il ne connaît même pas, et l'idiotie de sa réaction finale quand la Yumi adulte disparaît dans ses bras.
Enfin, le dernier chapitre repose sur une idée sympathique ouvrant avec malice les portes du futur de Yumi: pour effectuer une rédaction ayant pour thème ses rêves d'avenir, la fillette donne vie à une télévision où elle peut voir ce qu'elle deviendra à l'avenir... Qui sera l'homme qu'elle épousera, si elle réussira ou pas à devenir mangaka... mais dans le fond, a-t-elle vraiment l'envie et le besoin de déjà savoir tout ça ? La réponse est sympathique, quand bien même elle aboutit sur un final franchement expéditif.
Pour compléter le volume où l'histoire principale s'arrête après 130 pages, on pourra profiter de deux récits supplémentaires. Tout d'abord, un petit chapitre spécial de Yumi où, le temps de 12 pages, notre héroïne s'improvise héroïne de l'oeuvre Ninja Hattori-kun, pour un résultat rapide mais plutôt fun. Ensuite, une histoire courte de 40 pages, "A bord du train des songes", n'ayant aucun rapport avec Yumi cette fois-ci, mais s'avérant sympathique en contant le désir d'une jeune fille de se réconcilier avec son ami d'enfance après un drame.
Ce deuxième tome, par certains aspects, est donc sans doute un peu moins emballant que le premier, mais il reste que la lecture, portée notamment par son héroïne pétillante, son côté léger et son aspect assez 80s dans l'ambiance et dans les dessins, conserve un certain charme. A la fin du tome, l'éditeur affirme que cette série devait être la dernière de sa collection Magical Girl, ce qui aurait été bien dommage... mais heureusement, par la suite, Black Box a annoncé la future sortie du manga en 3 tomes Creamy Mami, normalement prévu pour octobre. Au final, parmi les 4 magical girls emblématiques du studio Pierrot dans les années 80, la seule qui pourrait rester absente dans cette collection est Vanessa et la magie des rêves, qui a elle aussi eu droit à un manga au Japon...
Dans ce deuxième et déjà dernier volume, quatre nouveaux chapitres sont proposés, pour autant de nouvelles péripéties souvent dues à l'utilisation... hum, "aléatoire" de son pouvoir par Yumi, au grand dam des deux fées qui continuent malgré tout de veiller sur elle.
Quand notre héroïne doit vite finir ses devoirs de vacances dont un autoportrait à rendre pour le lendemain, elle décide de faire apparaître une deuxième Yumi pour l'aider... à ceci près que, dès que la vraie Yumi s'endort épuisée, son alter ego en crée d'autres, et que toute cette ribambelle de fausses Yumi va viiite semer la zizanie sur son passage, notamment à l'école en rendant fou plus d'une personne ! Le résultat est franchement rigolo, d'autant que les Yumi ont parfois des caractères bien différents et que Kiyoko Arai leur offre des bonnes bouilles. Et cela, même s'il ne faudra pas être trop regardant sur le scénario en lui-même, où tout le monde semble vite passer à autre chose alors qu'une horde de Yumi s'est présentée devant eux.
Quand la fillette trouve le moyen de se disputer avec Kenta et que ce dernier est alors tout de suite alpagué par Marika, notre héroïne, jalouse, décidé de donner vie à son propre Kenta ! Là aussi, la fraîcheur est de mise, mais le passage vaut surtout le coup pour deux éléments. Tout d'abord, le petit focus sur Kenta, jeune garçon souffrant un peu du comparatif avec son si beau et parfait grand frère Kyôhei, qui attire toujours tous les regards tandis que lui, tête en l'air, se sent inférieur. Ensuite, la prise de conscience par Yumi que son ami est toujours là avec elle d'habitude, si bien que, dès qu'il est absent, elle ressent un gros manque... L'heure serait-elle venue pour elle de remarquer à quel point Kenta lui est précieux ?
Le troisième chapitre est peut-être le moins réussi. Dans son désir de vivre un jour le grand amour et en se demandant comment elle pourrait être plus tard, Yumi finir par donner vie à une version d'elle-même adulte et très embellie, le genre de femme qui captive tous les regards par sa beauté. Mais alors que la petite fille, avec cet alter ego plus âgé, espère voir ce qu'est un grand amour adulte, elle risque vite de déchanter, son double se comportant vite comme une vraie croqueuse d'hommes. On s'étonnera un petit peu, éventuellement, face à certaines situations qui dénotent beaucoup dans la série, notamment la façon dont la Yumi adulte attire en deux secondes un père de famille dans ses filets pour une relation adultère. Mais plus encore, c'est ce père de famille qui laisse circonspect, entre son côté facile où il décide d'aller fricoter immédiatement avec une inconnue, son irresponsabilité en laissant en plan son petit garçon avec notre héroïne qu'il ne connaît même pas, et l'idiotie de sa réaction finale quand la Yumi adulte disparaît dans ses bras.
Enfin, le dernier chapitre repose sur une idée sympathique ouvrant avec malice les portes du futur de Yumi: pour effectuer une rédaction ayant pour thème ses rêves d'avenir, la fillette donne vie à une télévision où elle peut voir ce qu'elle deviendra à l'avenir... Qui sera l'homme qu'elle épousera, si elle réussira ou pas à devenir mangaka... mais dans le fond, a-t-elle vraiment l'envie et le besoin de déjà savoir tout ça ? La réponse est sympathique, quand bien même elle aboutit sur un final franchement expéditif.
Pour compléter le volume où l'histoire principale s'arrête après 130 pages, on pourra profiter de deux récits supplémentaires. Tout d'abord, un petit chapitre spécial de Yumi où, le temps de 12 pages, notre héroïne s'improvise héroïne de l'oeuvre Ninja Hattori-kun, pour un résultat rapide mais plutôt fun. Ensuite, une histoire courte de 40 pages, "A bord du train des songes", n'ayant aucun rapport avec Yumi cette fois-ci, mais s'avérant sympathique en contant le désir d'une jeune fille de se réconcilier avec son ami d'enfance après un drame.
Ce deuxième tome, par certains aspects, est donc sans doute un peu moins emballant que le premier, mais il reste que la lecture, portée notamment par son héroïne pétillante, son côté léger et son aspect assez 80s dans l'ambiance et dans les dessins, conserve un certain charme. A la fin du tome, l'éditeur affirme que cette série devait être la dernière de sa collection Magical Girl, ce qui aurait été bien dommage... mais heureusement, par la suite, Black Box a annoncé la future sortie du manga en 3 tomes Creamy Mami, normalement prévu pour octobre. Au final, parmi les 4 magical girls emblématiques du studio Pierrot dans les années 80, la seule qui pourrait rester absente dans cette collection est Vanessa et la magie des rêves, qui a elle aussi eu droit à un manga au Japon...