Yona - Princesse de l'Aube Vol.36 : Critiques

Accusée d'avoir tué plusieurs soldats, la mystérieuse Mei Niang a été emprisonnée dans les geôles du château, mais n'a aucun mal à s'échapper en jouant de ses charmes. Après avoir croisé en cellule Hak qu'elle veut emmener avec lui mais qui lui adresse un refus, la jeune femme s'enfuit seule, à la fois désespérée de ne pas retrouver son petit compagnon Hô et épuisée par la maladie écarlate, tant et si bien qu'elle s'écroule rapidement. Recueillie par Yeon qui tâche de la soigner autant que possible, elle reçoit bientôt la visite de Hak lui-même, libéré avec la mission de la retrouver...

Personnage ayant pris de l'importance dans le tome précédent, Mei Niang continue donc de faire des siennes ici, mais derrière ses premiers abords de séductrice et de manipulatrice on continue surtout d'entrevoir le vrai fond de cette femme, sa mélancolie face à sa maladie réputée inguérissable, son affection pour Hô... et mine de rien un certain lien de confiance commence à se bâtir entre elle et certains visages comme Yeon, le jeune homme ayant à coeur d'être à la hauteur de son statut de pharmacien. Et cela tombe bien puisque lui et Hak se verront bientôt confier une nouvelle mission en rapport avec Mei Niang et qui pourrait peut-être permettre de soigner la maladie écarlate à la fois chez elle et surtout chez Soo-won... Mais existe vraiment un remède ? la question reste ouverte, les avis sont partagés, si bien que Soo-won lui-même commence à rechercher un éventuel successeur...

Dans le même temps, l'hostilité entre Kôka et le Kai du Sud continue de monter en flèche et la guerre est désormais imminente, d'autant plus que Tchagol, le dirigeant le plus puissant du Kai du Sud, est résolu à récupérer sa favorite qui n'est autre que Mei Niang... L'intensité montre alors d'un cran jusqu'à une fin de tome portée par un rebondissement dramatique très défavorable pour le Royaume de Kôka, mais avant d'en arriver là Mizuho Kusanagi prend soin d'aborder encore un petit peu plus ce qui se trame autour de Mei Niang, du comportement visiblement ignoble que montre Tchagol à son égard, ou encore de l'amitié forte (mais n'y a-t-il que de l'amitié ici ?) que ressent pour elle le général Val, ce dernier se retrouvant lui aussi bientôt doté d'une sinistre mission.

Petit à petit, une certaine tension grimpe dans le récit autour du futur conflit de grande ampleur contre le Kai du Sud, tandis que la mangaka s'applique à faire monter nombre d'enjeux, que ce soit des choses personnelles ou les interrogations autour du futur de Soo-woon et du trône de Kôka. Difficile, alors, de ne pas attendre la suite avec intérêt.