Yona - Princesse de l'Aube Vol.30 - Actualité manga
Yona - Princesse de l'Aube Vol.30 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.30 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Mars 2020

Sous l'égide de l'ambitieux roi de la tribu Touri Yin Cuerbo, les troupes de Sen de Lee Hazara ont entamé la bataille pour Kai contre les forces de Kôka. L'ennemi est certain de sa supériorité, d'autant que Yona a été capturée par Cuerbo, et que les dragons Jae-ha et Zeno sont contraints de se battre pour Kai ! Mais parmi les troupes royales de Kôka se trouvent Hak, ainsi que les deux autres dragons Ki-jae et Shin-ah. Et pendant que les 4 dragons, obligés de combattre les uns contre les autres, tentent de gagner du temps, "La Foudre", lui, donne absolument tout dans la bataille afin de retrouver la princesse, quitte à s'épuiser et à perdre ses repères. Pendant ce temps, Yona, gardée prisonnière, ne subit aucun mauvais traitement, bien au contraire, puisque Yûlan, la femme de Cuerbo, est aux petits soins avec lui, quand bien même elle sait ce que son époux compte faire de notre héroïne: sa nouvelle déesse. Et c'est alors que, dans ce climat particulier et tendu, réapparaît devant Yona la silhouette du prêtre Gobi, toujours aussi désireux de s'emparer des dragons...

Les enjeux, mine de rien, sont donc assez nombreux dans ce trentième volume qui jour en même temps sur plusieurs créneaux évidemment destinés à se rejoindre dans une fin de tome assez haletante. Mais avant d'en arriver là, Mizuho Kusanagi gère ici très bien son conflit. Sur le front, tandis que les dragons essaient assez malicieusement de gagner du temps tout en montrant aussi leur valeur (ne serait-ce que pour préserver Yeon), c'est toutefois bel et bien Hak qui capte le plus l'attention, tant il se fait brutal et enragé dans sa quête pour délivrer Yona, surtout face à Cuerbo, où l'autrice parvient à offrir certains visages intenses. C'est un fait, "La Foudre" impose toujours plus sa force et même son leadership, à tel point que le général Joo-doh commence à mieux comprendre pourquoi Kye-sook se méfie de lui, ce qui là aussi installe une piste intrigante pour la suite.

Pourtant, dans le château où elle est retenue prisonnière, Yona est loin de jouer les princesses éplorées à délivrer ! Bien sûr, la situation l'amène à faire un peu mieux connaissance avec Yûlan, une femme qui, bien que censée être dans le camp ennemi, ne lui inspire aucune antipathie, bien au contraire. Yûlan est une épouse bourré de confiance et d'admiration pour son mari, qu'elle aime sincèrement, au point de même montrer une profonde abnégation vis-à-vis de Yona. Mais les sentiments de Cuerbo pour son épouse sont-ils tout aussi vrais ? C'est ce que l'on découvrira, entre autres choses, dans ce volume. Mais au-delà de ça, notre héroïne doit surtout faire face ici au retour en force de Gobi, qui prend à revers ses alliés du moment pour servir ses propres intérêts, et cela donne l'occasion à Yona de briller une nouvelle fois: loin d'être passive, même avec les pieds enchaînés, elle se bat avec vaillance quitte à faire couler le sang, et reste fidèle à ses envies et convictions, y compris vis-à-vis de Yûlan qui a su la toucher. On retrouve ici la Yona que l'on aime, celle qui se le laisse pas marcher sur les pieds malgré sa position de faiblesse, et qui risque une nouvelle fois de faire basculer les choses à sa façon.

Quant aux dernières dizaines de pages, tout en faisant se rejoindre les différents axes et en nous amenant vers la conclusion de cette partie (qui n'est pas encore tout à fait finie ici), elle laisse entrevoir de plus nettes évolutions sur le plan sentimental entre nos deux héros qui se tournent autour depuis beaucoup trop longtemps. Cela reste à confirmer, et on espère vraiment que cette fois-ci la mangaka confirmera ça et qu'elle ne rétropédalera pas une énième fois... mais en attendant, profitons de l'instant, très bien tourné. Dans tous les cas, Yona, Princesse de l'Aube atteint la barre des 30 volumes en s'offrant un opus particulièrement bon, intense et prenant.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs