Yona - Princesse de l'Aube Vol.14 - Actualité manga
Yona - Princesse de l'Aube Vol.14 - Manga

Yona - Princesse de l'Aube Vol.14 : Critiques

Akatsuki no Yona

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 03 Novembre 2016

Le voyage de Yona et de ses compagnons se poursuit jusque sur les terres de la Tribu de l'eau, réputées belles et prospères. Pourtant, arrivé à Shisen, le groupe ressent vite un malaise, ainsi que l'impression d'être observé. Sans nul doute, il se passe quelque chose dans l'ombre dans cette ville en apparence calme, trop calme. Et Jae-Ha sera le premier à en faire les frais. En se rendant dans une auberge du quartier rouge de la ville, le dragon vert voit ses charmantes hôtesses lui administrer un alcool local qui s'avère être en réalité une redoutable drogue, le nadai...

Un nouvel arc commence dans Yona, princesse de l'aube, nos héros étant désormais sur les terres de la Tribu de l'eau, et concrètement il faut dire que Mizuho Kusanagi gère assez bien le déroulement de ses événements. Le calme de la ville et l'impression qu'ont nos héros d'être observés instaurent d'emblée un certain malaise, puis ce qui arrive à Jae-ha présente de façon assez brutale l'horreur qu'est le nadai. Dès lors, Yona et les autres comprennent bien que Shisen est sous le joug de cette sinistre drogue, et que pour que la cité retrouve son état normal il leur faudra mettre la main sur la tête pensante se cachant derrière la diffusion du nadai...

Dans le même temps, le volume tire un certain intérêt de l'apparition d'un nouveau personnage : Lili, demoiselle de 17 ans, et fille du Général de la Tribu de l'eau. Entourée de ses deux demoiselles de compagnie et amies Ayura et Tetra, elle ne comprend pas pourquoi son père ne réagit pas face à certains problèmes de la tribu, et décide alors d'agir par elle-même, trouvant vite un groupe louche en celui de Yona... Lili est intéressante à suivre dès que l'on fait un parallèle entre elle et Yona : elle a beau vouloir agir et, en cela, avoir une mentalité assez proche de celle de Yona, cette jeune fille qui a toujours vécu dans le luxe ne sait pas se battre et a une certaine méconnaissance du monde. Dès lors, on devine que Yona pourrait devenir pour elle une sorte de modèle à suivre, surtout dans les dernières pages du tome où toute la force psychologique et la détermination de la pourtant si menue Yona transparaissent très bien.

Voilà pour les bons côtés de ce tome, rendu plutôt plaisant à suivre grâce à son déroulement clair, à ces quelques moments d'humour et de tension, et à son utilisation classique, mais efficace du personnage de Lili. Mais malheureusement, la lecture se voit ternie par plusieurs éléments, à commencer par le sentiment que bon nombre de choses sont un peu trop faciles dans cette affaire de drogue. La plus évidente de toutes est la façon dont Yona et les autres, pourtant encore et toujours en fuite et donc censés (comme ils l'ont toujours) cacher leur identité, utilisent ici à tout bout de champ les termes de "yona" ou de "princesse". Vive la discrétion... Et puis, comme par hasard la  première personne avec qui Yona sympathise sur ces terres est la fille du général de la Tribu de l'eau. Comme par hasard ils tombent pile sur l'ennemi en fin de tome... Au moins le récit ne traîne pas trop, mais ça fait un peu trop de coïncidences. Enfin, il y a la sensation qu'après un tome 13 riche et qui promettait de bousculer un peu les choses, la série repart finalement dans son train-train, où Soo-Woon est à nouveau laissé en plan, où la relation entre Yona et Hak fait encore et toujours totalement du surplace, où Kusanagi insiste sur des choses que l'on a déjà comprises concernant l'évolution de Yona...

Sans être forcément déplaisante, car le récit s'écoule de façon claire et la perspective de découvrir les terres de la Tribu de l'eau est sympathique, ici la lecture souffre de trop de facilités et d'une trop grande linéarité. On comprend bien que l'exploration des terres des différentes tribus est un passage essentiel pour mieux comprendre l'univers de la série, mais il y aurait moyen de rendre tout cela plus palpitant. Là, à force de s'embourber dans un schéma répétitif, la série tend à lasser...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs