Yokujoh fetishism - Actualité manga

Yokujoh fetishism : Critiques

Yokujou fetishism

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Novembre 2011

Après l'inégal Virgin Fetishism il y a quelques mois, Takumi Adachi revient en France avec un autre volet de sa saga Fetishism. Après les jeunes pucelles, l'auteur érotique se focalise sur des jeunes femmes ayant pour particularité d'être au premier abord réservées, voire un peu austères ou sévères, puis qui finissent par dévoiler au grand jour leur nature quand un ou plusieurs jeunes hommes leur font face...

On se retrouve donc avec un recueil de 9 récits d'une vingtaine de pages chacun, où l'auteur se fait un plaisir d'enchaîner les situations coquines. Dans le fond, si l'idée de base est intéressante et a de quoi titiller les amateurs de caractères bien spécifiques, dommage que l'idée de base soit exploitée de manière aussi inégale selon les histoires, car là où certaines d'entre elle parviennent à proposer une héroïne réellement charmante et dont le caractère ressort bien, d'autres ont vite fait de se dévoiler et restent finalement peu fidèles au concept que s'était imposé Adachi au départ.

Dans tous les cas, on appréciera la variété des situations : gérante de pension traditionnelle bien sous tous rapports, prof de surf très entreprenante, enseignante de cours de rattrapage surexcitée par ses élèves, patronne très sévère, voisine offrant un joli cadeau à celui qu'elle aime, belle-soeur aux vices cachés... Les caractères divergent assez, mais il est dommage qu'il n'en soit pas de même pour les physiques des demoiselles, certaines se ressemblant énormément d'une histoire à l'autre, que ce soit de visage ou de corps.

En ce qui concerne le coup de crayon en lui-même, l'auteur a fait quelques progrès depuis Virgin Fetishism, dessiné en 2009 là où Yokujoh Fetishism date de 2010. Si l'on a déjà signalé qu'il est dommage de voir les filles se ressembler autant et avoir toutes les mêmes proportions, signalons toutefois le talent de Takumi Adachi pour croquer des jeunes femmes assez élancées, fines, aux longues jambes, amis malgré tout très bien pourvues par la nature. D'ailleurs, les poitrines, si elles manquent encore de naturel, font ici moins "ballons de baudruche" que dans Virgin Fetishism. Enfin, les visages sont toujours aussi jolis, assez fins et séduisants. Quant aux scènes érotiques à proprement parler, elles restent assez basiques dans leur représentations mais sont capables de bien exploiter les particularités des demoiselles, que ce soit par exemple en ce qui concerne la belle gérante de pension en yukata, la prof de surf très séduisante dans sa combinaison, ou encore la miss enchaînant les cosplays coquins en se faisant passer pour une poupée pour satisfaire son otaku de copain.

Par rapport à Virgin Fetishism, il y a du mieux dans ce Yokujoh Fetishism, qui offre un résultat encore très perfectible mais tout à fait honorable. Si la variété et la séduction sont sont plus présentes, Takumi Adachi devrait surtout apprendre à croquer des héroïnes physiquement moins semblables.

Pas de problème particulier à signaler en ce qui concerne l'édition. Impression correcte, traduction dans la lignée de ce qui se fait dans le genre.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs