Yarichin Bitch Club Vol.3 - Actualité manga
Yarichin Bitch Club Vol.3 - Manga

Yarichin Bitch Club Vol.3 : Critiques

Yarichin Bitch Bu

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 15 Janvier 2020

L'épreuve de courage a fini par prendre une tournure on ne peut plus embêtante, dès lors que Yaguchi a pété un câble devant Tônô, en lui révélant alors son vrai visage ! Et pur ne rien arranger, les deux adolescents sont coincés dans un abri forestier par un violent orage. Yaguchi est désespéré d'avoir ainsi craqué, lui qui espérait enfin avoir sa "revanche" sur Kashima en s'accaparant Tônô grâce à sa petite comédie. Quant à Tônô, il est sous le choc près avoir vu ainsi son petit ange, le petit ange de tout l'établissement. Dans cette ambiance, Yaguchi pourrait bien finir par se dévoiler plus en détails, de manière surprenante, à Tônô. Mais un événement en précipitant un autre, Tônô n'est définitivement pas au bout de ses surprises, quand il apprend l'impensable de la bouche de Kashima...

Après des tout débuts pouvant plaire autant que déplaire dans l'installation d'un récit déluré, très sexy et déjanté mais un peu vain, Yarichin Bitch Club a commencé à prendre un petit peu plus de consistance avec son deuxième volume, et cela se confirme avec un troisième tome élevant encore d'un petit cran les choses.

Bien sûr, l'ambiance sexy décomplexée n'est jamais très loin, avec encore quelques petites scènes bien chaudes et peu censurées, surtout en fin de tome grâce à l'incontournable Yûri, qui est toujours fidèle à lui-même en faisant souvent ce qu'il veut (et parfois n'importe quoi, de manière un peu loufoque, comme quand il promène un sex toy comme un animal de compagnie).

Mais concrètement, ce tome connaît surtout un bon petit lot de rebondissements plus ou moins importants. Concernant le club, on notera un changement de salle un peu mouvementé, ou encore la découverte de qui est le professeur responsable du club. Mais on retiendra plus les quelques informations de background sur certains personnages (en tête, bien sûr, Yaguchi, qui extériorise mieux son passé, son complexe d'infériorité face à son cousin, son désir d'être comme lui et de le dépasser sur au moins un point...), ainsi que certaines avancées sentimentales, notamment via le choix de Kashima qui prend les devants, ou la prise de conscience plus concrète par Yaguchi de l'amour qu'il commence à vraiment ressentir derrière son petit jeu, au point de parfois paniquer de façon un peu rigolote.

Bien sûr, les autres personnages du club ne sont pas oubliés, même si certains sont trop discrets ici, et la patte visuelle d'Ogeretsu Tanaka est aux petits oignons: très beaux moments de mise en scènes, allures et expressions soignées, décors bien travaillés pour accentuer l'immersion, moments chauds ayant de quoi ravir les amateurices d'érotisme bouillant...

Tout ceci contribue à confirmer non seulement la montée en intérêt de la série, mais aussi toutes les qualités visuelles d'une mangaka qui sait séduire.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs