XXX Holic Vol.8 : Critiques

Pas évident de vivre sans un œil, surtout quand celui-ci voit son devenir mis en suspens simplement parce que toutes les créatures du monde de l’étrange et du surnaturel aimeraient bien l’acquérir. Watakuni est mis devant le fait que son œil ne pourrait bien ne jamais lui être rendu, et c’est ce qu’il va apprendre, entre autres choses, de l’expédition mandatée par Yuko pour libérer une ancienne connaissance des griffes acérées de la Veuve Noire, la reine araignée. C’est alors un Watakuni passionné et bien plus sérieux qu’à l’ordinaire que l’on retrouve ici, dans de grandes déclarations enflammées destinées à sauver celle qu’il est venu libérer. Contre son œil s’il le faut, et de manière définitive. Le jeune homme a encore beaucoup de lacunes, puisqu’il ne comprend pas l’importance qu’il devrait attacher à cette partie de lui, sans la donner aussi facilement. D’autant plus que Doméki n’apprécie pas du tout de le voir se sacrifier toujours pour les autres, prétextant que voir ses proches souffrir lui est insupportable, et ce sans penser que lui-même fait du mal aux gens qu’il aime en donnant toujours de sa personne, dans tous les cas de figure, et en ne prenant pas soin de lui.

Cette épreuve lui permet d’en apprendre un peu plus sur les relations humaines que les gens tissent au fur et à mesure et qu’il a, sans réellement le désirer, développé au contact de Doméki. L’action avec l’araignée traine étonnamment en longueur par rapport à d’autres extraits du manga, qui se concentre sur l’évolution plutôt que sur l’action, et on y trouve de plus un Watakuni différent de d’habitude ... C’est sans doute pour cela que ce tome n’est pas le meilleur de la série jusqu’à présent, et que même la suite, pourtant très intéressante, ne parvient pas à nous fasciner comme XXX Holic peut le faire. Loin d’être mauvais, c’est un opus un peu en dessous que nous présente ici le quatuor célèbre de mangakas, et l’on se fera une joie d’aller vérifier dans le tome suivant que la qualité de la série est toujours là, et pour longtemps encore. Enfin, la dernière partie du volume nous permet de retrouver cet aspect enfantin et détaché que l’on appréciait tant dans les premiers du titre, c’est donc avec plaisir qu’on le découvre, ainsi que l’humour et la bonne humeur constante de nos protagonistes préférés !

NiDNiM