Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 20 Décembre 2018
La dernière nuit de combat a laissé des traces chez chacun des Alice, mais un autre combat d'une autre ampleur se prépare déjà pour Azuma. Alors que Seki lui en apprend plus sur sa propre nature, la jeune fille, en tant que singularité, est choisie avec ses semblables dont Pélo pour une mission toute particulière: aller dans l'autre univers, celui de leurs ennemis, afin de libérer les Cheshire retenus prisonniers... Mais quelles terribles nouvelles épreuves les attend de l'autre côté ?
Réponse dans un volume dont la principale limite vient du manque d'intérêt de la plupart des autre singularités, mais qui, pour le reste, captive à nouveau, Uru Okabe sachant surprendre, offrir des événements marquants, et en profiter encore et toujours pour glisser quelques réflexions sur l'humain et sa condition.
Ainsi, ce que l'on découvre de l'autre monde, en même temps que les singularités, s'avère tout à fait intéressant: des humains qui paraissent semblables à ceux de notre monde, un Roi qui a une vision assez particulière et brutale de l'égalité et qui se pose comme un adversaire redoutable, des Cheshire qui apparaissent enfin sous leur forme humaine... Si le rôle du Roi est un peu sous-exploité sur la fin, il reste néanmoins efficace dans la menace qu'il représente et dans les morts soudaines et imprévisibles qu'il provoque. mais ce qu'on retient encore plus est sûrement la persistance de questionnements moraux liés à la disparition de l'un des deux mondes. Pour sauver son monde, chaque camp n'a d'autre choix que de devoir exterminer l'autre monde qui lui est opposé, et donc de tuer toutes les vies qui s'y trouvent... C'est un aspect qui était déjà présent auparavant, mais qui gagne encore un importance, d'autant plus que nos héros, tout comme le lecteur, ne peuvent désormais plus ignorer l'humanité de leurs ennemis.
Mais cela suffira-t-il a arrêter Azuma ? La jeune fille au désespoir abyssal semble bien décidée à poursuivre son rôle sans faillir, si bien que désormais elle semble à même de se protéger elle-même. Au grand dam de celui qui n'existe que pour elle: Seki. Ce dernier bénéficie du'n rôle très particulier et de premier plan dans ce volume, et son évolution est clairement l'un des points sur lequel l'auteur insiste le plus dans ce tome. Que veut-il pour Azuma ? Si elle n'a plus besoin d'être protégée, a-t-il encore une utilité, lui qui n'est né que pour elle ? Et d'ailleurs, comment considère-t-il exactement la jeune fille ? S'est-il égaré en chemin ? La réponse qui se dessine à la fin du tome est bien tournée.
Réponse dans un volume dont la principale limite vient du manque d'intérêt de la plupart des autre singularités, mais qui, pour le reste, captive à nouveau, Uru Okabe sachant surprendre, offrir des événements marquants, et en profiter encore et toujours pour glisser quelques réflexions sur l'humain et sa condition.
Ainsi, ce que l'on découvre de l'autre monde, en même temps que les singularités, s'avère tout à fait intéressant: des humains qui paraissent semblables à ceux de notre monde, un Roi qui a une vision assez particulière et brutale de l'égalité et qui se pose comme un adversaire redoutable, des Cheshire qui apparaissent enfin sous leur forme humaine... Si le rôle du Roi est un peu sous-exploité sur la fin, il reste néanmoins efficace dans la menace qu'il représente et dans les morts soudaines et imprévisibles qu'il provoque. mais ce qu'on retient encore plus est sûrement la persistance de questionnements moraux liés à la disparition de l'un des deux mondes. Pour sauver son monde, chaque camp n'a d'autre choix que de devoir exterminer l'autre monde qui lui est opposé, et donc de tuer toutes les vies qui s'y trouvent... C'est un aspect qui était déjà présent auparavant, mais qui gagne encore un importance, d'autant plus que nos héros, tout comme le lecteur, ne peuvent désormais plus ignorer l'humanité de leurs ennemis.
Mais cela suffira-t-il a arrêter Azuma ? La jeune fille au désespoir abyssal semble bien décidée à poursuivre son rôle sans faillir, si bien que désormais elle semble à même de se protéger elle-même. Au grand dam de celui qui n'existe que pour elle: Seki. Ce dernier bénéficie du'n rôle très particulier et de premier plan dans ce volume, et son évolution est clairement l'un des points sur lequel l'auteur insiste le plus dans ce tome. Que veut-il pour Azuma ? Si elle n'a plus besoin d'être protégée, a-t-il encore une utilité, lui qui n'est né que pour elle ? Et d'ailleurs, comment considère-t-il exactement la jeune fille ? S'est-il égaré en chemin ? La réponse qui se dessine à la fin du tome est bien tournée.
Ajoutons à cela des designs assez recherchés pour les singularités quand elles sont dans l'autre monde ou pour le Roi, quelques nouvelles précisions autour des Cheshire ou de Pélo entre autres, ou encore l'intrigante possibilité qu'un traître se soit glissé parmi les Cheshire, et on obtient à nouveau un tome prenant et emballant, pour une série qui ne cesse d'étonner et de déstabiliser.