Wish Vol.1 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 05 Décembre 2017

« Je veux faire ton bonheur »


Manga en quatre tomes, Wish compte parmi les nombreuses oeuvres de CLAMP. Edité en 1996 au Japon, il débarque en France en 1999 chez Tonkam. 


Alors qu'il rentre un soir chez lui, le jeune chirurgien Kudou Shuichiro tombe sur un petit être qui semble en grande difficulté. Une fois qu'il a chassé le corbeau, il découvre que ce petit être est un Ange du nom d'Ambre et qui souhaite le remercier de son geste par un vœu. Peu intéressé, et persuadé qu'il s'agit d'une hallucination, quelle n'est pas sa surprise lorsqu'au matin le petit Ange rondouillard se présente sous forme humaine. Elle lui explique être une apprentie à la recherche de l'Archange de l'Air, Jade, qui a disparu depuis plusieurs mois. Cette dernière risquant le bannissement pour manquement à ses devoirs, Ambre a pu être envoyée sur Terre pour la retrouver. Seulement, cette tâche se révèle plus difficile à accomplir que prévu. Et en plus, Shuichirou ne semble pas décidé à faire un vœu. Aussi, voilà Ambre devenir sa colocataire le temps d'exécuter ses deux missions. Manque de chance, son arrivée va déchaîner le Démon Grenadin, un grand amateur de la taquinerie et de la torture psychologique.


Attention ! Si vous n'avez pas aimé Touru de Fruits Basket, passez votre chemin, car Ambre est un personnage aussi gnangnan, nunuche, et d'une gentillesse sans pareil que son homologue.


Cependant la présence d'autres personnages, qu'ils soient sérieux ou pénibles, permet à l'héroïne de ne pas être aussi agaçante qu'on pourrait s'y attendre. Tous évoluent dans ce manga sans paraître sortis de nulle part. Leur place est évidente et ils n'en bougent pas.


On a pour habitude de voir Mokona Apapa se charger des dessins. Mais ici certains auront reconnu la patte de Mick Nekoi. Ce n'est pas la seule série à son actif, mais son style épouse parfaitement l'histoire. Certes, il y a quelques similitudes entre les deux dessinatrices, mais si on est un inconditionnel du collectif, on a vite fait de se rendre compte de la différence. Il y a une certaine douceur qui se dégage de son trait.


Et le bonus de fin où les SD ont la part belle, les CLAMP passant pour des pochtronnes complètement tarées, est à hurler de rire.


Ce premier volume installe bien le décor et ses personnages. Le trait de Mick Nekoi est agréable et le côté mignon de celui-ci change du drame que l'on ressent rapidement dans les autres œuvres. A moins que cela ne soit un subterfuge.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs