Wingman Vol.4 - Actualité manga

Wingman Vol.4 : Critiques

Yume Senshi Wingman

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 11 Juillet 2011

Grâce à leurs précédentes prestations spectaculaires, les justice-men ont tapé dans l'oeil de producteurs télés voulant les inviter dans un de leur show ! Devant cette opportunité saisissante, les jeunes héros décident de partir ensemble en classe d'été pour parfaire leur futur représentation. Les voilà partis en compagnie du professeur Kitakura et du club de danse, tandis qu'un nouvel élève a rejoint le groupe entre temps. Mais parmi tout ce petit monde, ne se cacherait-il pas quelques envoyés du seigneur Rimmel ?

Les ennuis grandissent en parallèle avec la notoriété de la petite bande de collégiens, et l'identité secrète de Kenta risque de ne plus faire long feu à ce rythme-là. En effet, la journaliste du lycée enquête déjà sur le jeune homme, tandis que Momoko, alias "Justice Rose", a déjà percé son secret. Fort heureusement, la jeune fille semble prête à ne rien divulguer, guidée par son affection pour le jeune homme... La classe d'été sera alors le lieu de tous les dangers lorsque se révèleront deux des plus redoutables lieutenants de Rimel. Les affrontements offriront quelques bons moments de tension dramatique, avec un Kenta ne voulant pas se dévoiler et des personnages en proie à de terribles menaces. C'est sans compter, bien sur, sur la loi impitoyable du "Deus Ex Machina"! La situation se retourne comme par magie, et Masakazu Katsura est même en période de soldes ! Nouvelles capacités pour Kenta, mais aussi des pouvoirs allouées aux héroïnes,... attention à ne pas partir dans tous les sens.

Hélas, ce sentiment de surenchère et de grand n'importe quoi sera confirmée par la fin du volume, où le show télé tourne à la grande mascarade : les héros se retrouvent dans un jeu télé sans comprendre où ils ont atterri, jusqu'à ce qu'un nouvel ennemi s'en mêle. On passe alors à un humour très potache, avec des réalisateurs dépassés par les évènements posant leur démission, des guests stars improbables, des dialogues éculés, jusqu'à une conclusion particulièrement osée... et grotesque.

Bref, force est de constater que la série a particulièrement mal vieilli et accuse de nombreuses facilités et lourdeurs, impardonnables aujourd'hui. L'aspect nostalgique ne suffit plus à compenser les faiblesses, et on se demande comment l'éditeur Tonkam, qui reprendra bientot la licence, parviendra à sauver la situation.

Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
11 20
Note de la rédaction