Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Septembre 2025
En pleine avenue, Tsubakino se confronte à Sugichi, membre des Inferno qui joue dans la provocation. Au même moment, la situation est tendue sur le pont, forçant Kaji à déployer toute sa rage contre Bajô, un adversaire aussi redoutable que masochiste…
Nous sommes toujours dans la grande confrontation contre les Inferno, anciens de Fûrin sous les ordres d’Endô et Takiishi. Si les deux boss finaux ne se sont toujours pas montrés, c’est parce que Satoru Nii prend le temps de développer les différents champs de bataille et décortique plusieurs de ses personnages. La grande intervention des antagonistes du passé dans l’opus précédent redistribuait les cartes tout en faisant le bilan sur ces nombreux personnages, et cette suite revient sur des figures bien connues des Wind Breaker.
Que ce soit par la fin du combat de Tsubakino ou celui de Kaji, jusqu’à la prise de relais de Hiiragi, on reste dans un terrain connu. L’auteur continue de déployer des adversaires toujours aussi détestables et/ou excentriques tout en accentuant l’humanité de ses différents protagonistes, le tout dans des joutes toujours aussi satisfaisantes en termes de mise en scène. Certes, le mangaka a parfois tendance à en faire trop, par exemple en ce qui concerne la « nature cachée » de Kaji, bien trop exagérée. Malgré ça, le contenu du volume fonctionne et les différents développements s’imbriquent très bien avec ceux narrés auparavant. On apprécie ainsi de voir le rapport entre Sako et Hiiragi être remis en avant, preuve que l’artiste choie toujours ses personnages.
Pas de quoi bouder son plaisir, donc, avec ce seizième volume aussi plaisant qu’à l’accoutumée. Pour peu qu’on adhère à cette formule furyo très humaniste, bien que tirée par les cheveux concernant l’excentricité de quelques protagonistes, la lecture reste efficace.