We Never Learn Vol.6 - Actualité manga
We Never Learn Vol.6 - Manga

We Never Learn Vol.6 : Critiques

Bokutachi wa Benkyô ga Dekinai

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Décembre 2019

Chronique 2

Après avoir perdu une compétition de natation, Uruka demande à Nariyuki de passer la soirée avec lui. Tous deux reviennent alors dans leur ancien collège, le temps d'une visite nocturne qui leur permet de se replonger dans leur passé, alors qu'ils venaient de se rencontrer... Des déboires parmi d'autres durant cet été où le garçon fréquente des cours privés. D'ailleurs, le fait qu'il soit si bien entouré attire l'intérêt de quelques camarades.

Le volume précédent nous ayant laissé sur une petite histoire autour d'Uruka, c'est cette intrigue qui se termine dans ce début de sixième opus. Un premier chapitre qui confirme le jeu de balance de Taishi Tsutsui dans sa série : si certains épisodes sont très légers ou porté davantage sur le fan-service, celui-ci démontre un aspect intimiste et touchant. Certes avec une pointe d'humour, mais la situation entre la jeune nageuse et le héros est particulièrement bien dépeinte, confirmant que leur relation est l'une des plus fortes de la série à l'heure actuelle.

D'une manière générale, on peut dire que le reste du tome ne parvient pas à capter une telle force. Si l'auteur continue d'exploiter de petites idées ci et là, par exemple les sentiments de Fumino pour le jeune homme ou ceux, très ambigus, d'Asumi, le volume se laisse très souvent aller à la facilité avec des chapitres très ancrés dans la thématique d'été. Forcément, le mangaka en profite pour utiliser par mal de grosses ficelles du genre : un épisode dans des sources chaudes, un autre à la page, et le tout garni de quiproquos en tout genre dont le but premier est de présenter les héroïnes dans des accoutrement les plus légers possibles. Ça a son charme dans une comédie sentimentale shônen, mais certains trouveront que la formule prend un peu de place, au détriment de développements qui mériteraient plus d'attention.

Car ce sixième tome parvient aussi à apporter quelques éléments nouveaux au sein de la série. On apprécie que l'auteur marque doucement mais sûrement l'arrivée de relations plus intimes entre les personnages, marquée ici par l'utilisation des prénoms au lieu des noms, une barrière très symbolique au Japon. La nuance praît simple mais parle d'elle-même, affirmant que les personnages ont fait de sacrés progrès les uns envers les autres.
Enfin, c'est Mafuyu Kirisu qui a droit à quelques honneurs dans ce tome, avec l'arrivée d'un personnage qui lui est lié et qui va apporter son grain de sel. Si l'idée est de créer de quiproquos inédits au sein de la série, on apprécie en découvrir davantage sur le passé de la CPE qui porte pourtant un des aspects forts de la thématique centrale de la série. Thématique très peu présente dans ce volume, on espère alors que la suite saura de nouveau porter les intéressants sujets de We Never Learn.

Il en résulte un volume six globalement sympathique et rythmé, mais qui se laisse parfois trop aller au jeu classique de la comédie sentimentale shônen, période d'été oblige. Un fan-service plus présent que d'habitude, des idées de développement plus effacée, mais un divertissement qui reste efficace pour ce qu'il est. Néanmoins, on espère Taishi Tsutsui relèvera un poil le niveau dans ses prochains opus.


Chronique 1

Suite au revers de l’équipe d’Uruka à un concours de natation, cette dernière demanda à Nariyuki de passer le reste de la soirée ensemble afin de la réconforter. Une chance pour la sirène d’ébène d’enfin avouer ses sentiments pour son tuteur et ami. Et quoi de mieux pour raviver certains souvenirs que de s’introduire dans leur ancien collège, là où tout à commencé.

Même si la situation et l’ambiance rend le moment romantique à souhait par la nostalgie des sentiments nouveaux qu’Uruka éprouve pour Nariyuki depuis sa rencontre au collège, elle se sent toujours incapable de lui dire en face ce qu’elle ressent réellement. Cependant, c’était mal connaître son tuteur qui avec une grande facilité met à l’aise son élève, ce qui a de quoi la déconcerter. En effet, en voulant détendre l’atmosphère, Nariyuki souhaite voir Uruka se déclarer à lui en tant qu’entrainement pour sa véritable déclaration à celui qu’elle aime, sans se douter, bien sur, qu’il est au centre des sentiments d’Uruka. Mais les autres femmes qui gravitent autour de lui ne sont pas en reste dans ce volume.

Et la nouveauté flagrante de la série est l’apparition d’un nouveau personnage, la petite sœur de cette si talentueuse professeure Kirisu qui fait la rencontre de Nariyuki dans une situation confuse et burlesque. Miharu dénote bien avec sa grande sœur, souriante en apparence mais elle cache en elle un perfectionnisme sanglant ; celui d’un aveuglement criminel des compétences de sa chère sœur. Elle ne comprend pas en quoi celle-ci s’est éprise pour un élève. Et ceci est combiné par son archétype de la jeune fille qui ne connait rien aux relations intersexuées en réagissant au quart de tour au moindre geste de Nariyuki. Cela rapport une certaine fraîcheur face à la redondance inéluctable des caractères des personnages féminins de la série. Comme toujours on assiste aux mêmes réactions concernant les quiproquos habituels auxquels on est confrontés ; Fumino se morfond sur son bonnet, Rizu donne ses plus belles réactions faciales, Asumi continue de taquiner Nariyuki.

Ce volume clôt également l’arc de l’été et pour finir celui-ci en apothéose, le fan service est majoritaire au sein des chapitres. Eté oblige, Nariyuki est victime de situations équivoques de quiproquos lorsqu’il accompagne Asumi à la plage et où il y rencontre par hasard une connaissance particulière. Cependant cette abondance de fan service peut nuire à terme à la série qui perd, non pas de sa saveur, mais de son potentiel de comédie-romantique/slice-of-life un minimum innovant avec le concept de tutorat. Cela fait déjà plusieurs volumes que le ton était donné davantage à la romance qu’au tutorat et que l’on retombait dans un déjà-vu. Le fan service était alors présent un minimum, bien amené. Ces activités estivales deviennent un prétexte pour pouvoir dévoiler un peu plus le corps des chères élèves de Nariyuki. Il ne faut pas quitter le navire pour autant puisque le sujet phare de la série reste traité avec une approche particulière.

Ce n’est plus à travers les yeux du tuteur qu’on en apprend plus sur sa méthodologie mais à travers ceux de ses rivaux, ceux des garçons envieux de la relation spéciale qu’il entretient avec un cénacle de génies. D’apparence on peut penser à un harem, à un Nariyuki qui prétend aider des adolescentes dans leurs cours pour mieux se rapprocher d’elles. Mais dès qu’on creuse un minium en mettant sa rancune de côté on y découvre un Nariyuki qui se démène pour ses élèves, à donner de sa personne et de son temps personnel pour corriger les erreurs de ces dernières, à trouver des méthodes leurs permettant d’apprendre et de réussir là où elles ont précédemment échouées. Et bien qu’il réussi à démêler le moindre quiproquo provoqué par l’une des « génies », on peut légitimement penser qu’il s’attache peu à peu à ces dernières. Chose déjà amorcée au volume précédent et qui devrait prendre de l’importance pour la suite des évènements.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur

14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs