We Never Learn Vol.11 - Actualité manga
We Never Learn Vol.11 - Manga

We Never Learn Vol.11 : Critiques

Bokutachi wa Benkyô ga Dekinai

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 31 Juillet 2020

Nariyuki fait connaissance avec le professeur Reiji Furuhashi, enseignant d'université qui n'est autre que le père de Fumino. Mais ce dernier nourrit une relation froide avec sa fille, et refuse catégoriquement son souhait d'avenir à cause de ses lacunes en mathématique. Dans ce contexte, le tuteur en herbe pourra-t-il dénouer la situation ? D'autant plus que Nariyuki souffre de ses propres dilemmes, et que le choix d'études d'Uruka risque de mettre un sacré coup au moral du garçon...

La fin du dixième volume de We Never Learn développait le contexte familial particulier de Fumino, un point développé par le début de ce onzième opus. La série de Taishi Tsutsui réussit particulièrement bien dans ses intrigues plus sérieuses et matures, ce qui est le cas avec cet épisode qui met en parallèle les souhaits d'avenir de la lycéenne et son passé. Malgré de toutes petites facilités, le mangaka nous offre un passage particulièrement touchant, pour ne pas dire poignant. Malgré une résolution simple, de jolis moments nous sont offerts, de quoi renforçant notre attachement envers Fumino qui s'avère être un personnage toujours plus réussi.

Et l'auteur ne se repose pas sur ses lauriers sur le reste du tome, puisqu'il propose une salve de chapitres qui vont largement revenir sur les choix de différents personnages. On sent bien que l'artiste n'oublie jamais le sujet central de son récit et fait progresser les choses ponctuellement. C'est le cas avec Uruka, de quoi mettre un coup de boost à son intrigue sentimentale en laissant planer quelques doutes, mais aussi vis à vis de... Nariyuki ! Pour le coup, Taishi Tsutsui surprend véritablement en étendant sa thématique sur les réflexions d'avenir adolescentes jusqu'au héros, ce qui plante par la même occasion un petit mystère supplémentaire. Le timing est assez idéal pour introduire cette perspective, puisqu'on est désormais attaché au protagoniste et qu'on a bien connaissance de sa situation familiale, ce qui renforce tout son dilemme. La manœuvre est totalement réussie, et on apprécie alors que Nariyuki ne soit plus que spectateur, mais bien un acteur de décisions importantes qui semblent déjà se faire au sein du récit... Clairement, l'auteur donne de la consistance à exploiter dans les volumes à venir.

Évidemment, quelques chapitres plus légers et partiellement indépendant viennent garnir l'ensemble, mais ceux-ci ne dénaturent jamais le volume puisqu'ils s'appuient de temps en temps sur quelques aspects évoqués précédemment. Comme d'habitude, l'artiste jongle entre ses demoiselles pour renouveler ses intrigues et enrichir les personnages, ce qui reste toujours drôle et plaisant. Ce dernier ne diverge d'ailleurs pas, puisqu'un twiste narratif vient conclure le tome, présentant une information qui pourrait avoir un impact majeur sur la suite de l’œuvre.

En somme, Taishi Tsutsui nous offre l'un des meilleurs opus de sa série pour l'heure, ce grâce à une excellente maitrise du rythme et des intrigues de personnages saisissantes, qui poussent véritablement le manga en avant. Drôle, déjanté et régulièrement touchant, We Never Learn demeure extrêmement plaisant, et très habile quand il s'agit de présenter son sujet avec maturité, chose qu'on apprécie.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction