Waltz Vol.6 - Actualité manga

Waltz Vol.6 : Critiques

Waltz

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 17 Mars 2015

Alors que le Chapelier est acculé dans sa propre résidence, un autre individu surgit derrière lui : il s'agit du véritable Briseur de nuques, revenant d'entre les Morts ! Une fois qu'ils ont éliminé l'élément qui solidifiait leur alliance, la Cigale et le Briseur de nuques se retrouvent face à face, pour un dernier duel mortel... Pendant ce temps, Iwanishi renégocie avec le commanditaire de son contrat, qui prévoyait à la base l'élimination des intermédiaires... c'est-à-dire de la Cigale !

Le spin off du Prince des Ténèbres s'achève dans cette dernière ligne droite qui, comme on pouvait s'en douter, se montre très incendiaire ! Tandis que l'on ne compte plus les retournements de situation sur l'identité du Briseur de nuques, voilà que l'auteur nous glisse un autre piège dans une ironie dramatique. Si ce dernier volume est majoritairement concentré sur le combat mortel entre la Cigale et Oyabu, le lecteur se demande si Iwanishi pourra éliminer son homme de main sans remords, même si l'on connaît d'avance l'issue.


Ce dernier volume se veut particulièrement sanglant, et il est presque dommage de voir des personnages que l'on a appris à apprécier en arriver là. Cependant, une seule chose semble intéresser Megumi Osuga : renforcer la relation entre Iwanishi et La Cigale. Si l'on a pu ressentir une ambiguïté homosexuelle tout au long de la série, le dernier chapitre joue carrément la carte du fan service, tout en sortant de conflit par une solution de facilité.


Si le seul pari de Waltz était de nous montrer comment La Cigale est passée d'indomptable fauve à chien de garde bien dressé, tous ces volumes et toute cette intrigue n'étaient pas forcément nécessaires, d'autant que la mangaka propose une fin ouverte pour certains personnages. Au final, Waltz aura eu du mal à s'affirmer en tant que série indépendante, et reste avant tout dédié aux fans de La Cigale, et aux amateurs(trices?) de shonen-ai maladroit.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs