Voie du Tablier (la) Vol.9 - Manga

Voie du Tablier (la) Vol.9 : Critiques

Gokushufudo

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Novembre 2022

Tatsu l'immortel a beau avoir (presque) rangé au placard sa vie de yakuza, des péripéties l'attendent encore et toujours dans son quotidien d'homme au foyer, pour un résultat qui prête bien souvent à sourire de par son aspect décalé.

Avec ce neuvième tome, la recette ne change pas, avec 9 nouveaux chapitres d'environ 15 pages chacun (sans compter les petits bonus sympathiques, faisant souvent suite à certains desdits chapitres) qui sont autant d'occasions de proposer une nouvelle situation impliquant Tatsu.

Aider Masa à bien faire son ménage (l'occasion de découvrir sa tolérance envers les cafards, après tout ces petites bêtes se contentent de vivre leur vie, non ?), découvrir avec des femmes du quartier la pratique du feutrage à l'aiguille qui lui rappelle un peu (trop) l'encrage de tatouages, interroger son rapport à ses vêtements qui sont comme une tenue de combat (remplacez juste l'uniforme yakuza par un tablier), se raconter des histoires censées faire peur (mais ça dévie un peu) avec Miku et Masa, parvenir à faire manger des légumes à une petite fille de 5 ans qui est aussi suspicieuse envers ces machins-là que le serait un chef yakuza face à des tentatives d'empoisonnement, éradiquer des mauvaises herbes en trouvant la bonne stratégie, déterminer qui est le roi des insecte dans un duel (pas si) féroce... sont quelques-uns des événements qui attendent notre héros et certains de ses proches dans ce nouvel opus.

On ne va pas cacher que certains chapitres sont un petit peu plus faibles que d'autres ou en tout cas moins inspirés/plus banals (celui des histoires "horrifiques" en tête), ce qui est souvent le cas dans ce genre de série au bout de plusieurs volumes. Mais dans l'ensemble, il y a toujours de quoi sourire face à de nombreuses situations où les comparatifs entre vie au foyer et vie de yakuza fonctionnent bien, devant certaines situations en particulier (voire cet gamine de 5 ans faire sa loi comme une cheffe de gang très suspicieuse et autoritaire, ou encore observer Tatsu et Tora passer pour deux adultes bizarres en s'impliquant trop dans des affaires de gosses, ça n'a pas de prix), ou grâce à une palette de personnages qui reste honnêtement exploitée. Et cela, même si le côté "homme au foyer aux petits soins pour sa Miku adorée" se ressent un petit peu moins chez Tatsu cette fois-ci.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs