Vie au Zoo (une) Vol.4 : Critiques

Tout en s'occupant des animaux du zoo, Haruko continue aussi d'avancer concernant elle-même... mais il reste encore du chemin à faire pour elle, notamment dans les relations humaines. Petit à petit, certains employés ont le sentiment qu'elle a un traitement de faveur de la part du directeur, et il faudra alors que la jeune femme prouve sa valeur. Mais surtout, tout en gérant de nouveaux cas délicats d'animaux, elle va devoir, en même temps que les autres employés, faire face à une situation critique concernant le zoo lui-même... Le parc animalier va-t-il devoir fermer ses portes ?

Tout d'abord, une nouvelle fois les différents animaux dont Haruko doit s'occuper, même brièvement, ont beaucoup de choses à révéler sur les animaux eux-mêmes, sur la jeune femme, voire sur nous-mêmes et sur nos liens avec les bêtes. Le cas de la tigresse récalcitrante est surtout intéressant pour ce qu'il montre de Haruko, alors en pleine période de tourmente. Malgré ses incertitudes, elle cherche à comprendre l'animal, tente de trouver des solutions, et on la sent alors encore évoluer. Mais le cas du perroquet bavard est peut-être encore plus poignant, car à travers son lien avec le couple de personnes âgées qui a croisé sa route il y a des dizaines d'années, il montre à quel point un simple animal peut bouleverser une vie humaine en bien. En plus du bien-être animal, il est ici question du bien-être humain, et du rapport indéfectible de l'homme et l'animal.

Quant à la dernière partie du tome, elle offre d'ultimes rebondissements sans doute un peu simplistes, voire naïfs, mais dont le message reste beau, au vu de ce que font Haruko et les autres pour sauver le zoo en s'entraidant. Qui plus est, en filigranes la mangaka Saku Yamaura aborde à nouveau quelques réalités des coulisses du zoo, ici l'importance des soutiens financiers.

Quand on referme le volume, on laisse alors derrière nous une Haruko qui semble beaucoup plus épanouie et heureuse qu'au début, tant son travail au zoo a pu lui apprendre de choses et l'aider à avancer. Ainsi, on a droit à une conclusion joliment ouverte sur l'avenir, et qui achève de plutôt belle manière une courte série pétrie de qualité essentielle... et que l'on aurait également bien envie de conseiller à quiconque aimerait travailler avec des animaux.