Video Girl Ai Vol.2 - Actualité manga
Video Girl Ai Vol.2 - Manga

Video Girl Ai Vol.2 : Critiques

Den ei shojo

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Août 2014

Chronique 1 :

Dans ce deuxième tome, l'histoire est axée sur Yota et Aï, qui commencent à éprouver des sentiments l’un envers l’autre. Malheureusement, leur amour semble voué à l’échec car Aï n’est qu'éphémère et surtout parce que son rôle n’est pas d’aimer le détenteur de la cassette. On voit ici nos deux personnages souffrir de ne pas pouvoir exprimer leur amour. Apparaît aussi un nouveau protagoniste qui semble très intéressé par Aï, ce qui va encore compliquer la situation.

Ce volume est donc triste et poignant. On ressent l’injustice de la situation de Aï, qui n’a pas été créée pour aimer, mais que le magnétoscope de Yota a transformé en une personne quasi-humaine pouvant ressentir des sentiments.
Katsura nous montre que les sentiments peuvent apporter beaucoup de souffrance, mais qu’ils sont l’essence même de notre vie et qu'il est difficile d'aller à l'encontre de ce qu'ils nous dictent.

Dès ce deuxième volume, j'ai été touchée par les personnages et la justesse avec laquelle l'auteur retranscrit leurs émotions.


Chronique 2 :

Après sa disparition, Ai a bien changé. Kota ne le sait pas, mais la Video Girl a été contrainte à une cruelle condition pour son retour sur Terre. Désemparé, il n’ose pas non plus revoir Moemi et Takashi qui ont commencé à sortir ensemble…

Prévisible dans le premier volume, la dimension presque SF de Video Girl Ai s’illustre bel et bien dans ce second volume. C’est cette chère Ai qui en fait les frais : Etant tombée amoureuse de Yota, elle n’a plus le droit de fréquenter le monde terrestre, bien qu’elle parviendra à négocier son retour. Beaucoup de mystères entourent ainsi les Video Girl. Masakazu Katsura a-t-il prévu une intrigue plus conséquente concernant ces jeunes femmes ? Ou est-ce là juste un moyen d’apporter une touche de surnaturel à l’histoire et proposer une demoiselle non humaine afin de générer une intrigue amoureuse particulière ? L’intrigue nous le dira, mais cette orientation du scénario s’avère déjà plaisante.

Ainsi, une grande partie du volume se consacre à la relation entre Yota et Ai, Moemi est quelque peu mise de côté. Le relation entre le héros et la Video Girl est grandissante, si bien que des sentiments commencent déjà à s’avouer alors que nous ne sommes qu’au second volume. Pour autant, le mangaka ne donne pas l’impression d’aller trop vite : cette évolution dans la relation paraît bien naturelle et si le temps passe assez vite dans le récit, l’intrigue n’est en aucun cas survolée.
L’heure est alors à la jalousie, et ce par l’apparition d’un nouveau personnage quelque peu détestable, Takao Sorayama. Chose surprenante, le macho de base a un design de simple héros de shônen, il aurait d’ailleurs pu faire office de protagoniste de l’intrigue. Les choix de Katsura sur ce récit sont toujours aussi surprenants, mais permettent justement à la série de se démarquer dans sa catégorie. Cette histoire de jalousie se suit ainsi avec plaisir, sans trop en faire. Bien-sûr, on n’attend qu’une chose, les réconciliations entre le héros et la Video Girl, mais les complications ne se font pas rares et sont globalement bien amenées. L’avantage ici, c’est que les personnages ne semblent pas passer par quatre chemins et déclarent rapidement ce qu’ils ont sur le cœur plutôt que de tout garder pour eux et faire trainer l’intrigue inutilement.

Dans ce même registre, l’histoire entourant Yota, Moemi et Takashi a droit à un peu de développement. Le choix de Takashi concernant sa relation avec Moemi saute vite aux yeux, et le personnage apparaît plus sympathique que jamais. Moemi est en fait le personnage le plus creux à l’heure actuelle, non pas qu’elle ne soit pas intéressante, mais très peu mise en avant et faisant montre en permanence de ses états d’âme. Les choses semblent évoluer vers la fin de volume, mais reste à voir la direction que la série prendra.

Ce tome 2 s’achève sur un cliffhanger surprenant, tant au niveau des relations amoureuses que dans l’intrigue fantastique de la série. Après un volume mené tambour battant, on a plus que jamais hâte de lire la suite ! Pour l’heure, Video Girl Ai se présente comme une comédie sentimentale de très grande qualité.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

17 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur

17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs