Vertical Vol.7 - Actualité manga
Vertical Vol.7 - Manga

Vertical Vol.7 : Critiques

Gaku - Minna no Yama

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Novembre 2016

Critique 2

Rompant un peu avec la narration des précédents opus, ce septième tome de Vertical ne proposera que de petites histoires en un chapitre.
Nous n'y suivrons pas de grands sauvetages, mais principalement des petits récits de vie avec la montagne en toile de fond.

L'évènement le plus important de ce tome est sans doute l'arrivée d'Akutsu, un policier qui vient d'être muté dans la région. Ce dernier a des problèmes de vertige et peine donc à accomplir les exercices inhérents au sauvetage en montagne, comme la descente en rappel par exemple. Plusieurs chapitres seront consacrés à ce personnage, tant et si bien qu'on en apprendra plus sur sa famille à l'occasion d'un drame : le décès de son père. Plus loin dans le livre, on découvrira que le jeune homme est tombé amoureux de la caissière de l'épicerie où il se rend quotidiennement, mais malheureusement il n'a jamais trouvé le courage de lui avouer ses sentiments. Néanmoins, Akutsu pourra compter sur l'aide de ses compagnons, sa collègue Shiina bien sûr, mais aussi Sanpo qui lui prodiguera des conseils amoureux assez surprenants, car il utilisera des métaphores liées à la montagne (est-ce étonnant avec notre héros?) pour mesurer l'amour d'Akutsu.

A noter également le retour de Naota, qui semble lui aussi prendre de plus en plus d'importance dans le récit. Le jeune écolier, qui a perdu son père à cause d'un accident de montagne, va tisser des liens très forts avec Sanpo, tant et si bien que ce dernier devient un modèle pour lui... et peut-être même un père de substitution dans un futur plus ou moins proche ?

Si la découverte d'Akutsu et le retour de Naota sont très plaisants à suivre, ce septième tome de Vertical ne propose dans le fond que des petites histoires rafraîchissantes, mais qui manquent beaucoup d'intensité par rapport aux précédents opus. Ce tome n'en devient pas mauvais pour autant, cependant il n'est pas du même niveau que les volumes 1 à 6.


Critique 1

La jeune Kumi s’inquiète un peu pour Sanpo en ce moment : il donne beaucoup de sa personne en montagne ; il prend certains risques ; passe des jours sous les neiges ; jusqu’à en tomber malade… Mais lui… il s’en moque un peu. Rien ne semble pouvoir l’arrêter à cet ébouriffé-rieur ; il est bien trop occupé à faire un feu de camp pour cuisiner des pommes de terre : selon lui, rien n’est meilleur en altitude que quelques bonnes patates cuites au feu de bois !

 
Un ouvrage aux aventures moins brutes, moins concrètes et moins portées sur les faits divers en montagne. L’auteur aborde à sa manière la morale à travers le prisme de l’alpinisme notamment à l’occasion d’un chapitre relatif au mensonge : aussi, l’enfant Naota sera au cœur de l’historiette. En dépit des allures naïves de Sanpo, l’auteur s’efforcera donc comme toujours à lui insuffler un relief paternel et « bon mari » ; et le contraste est toujours aussi délicieux.

 
Parmi les péripéties davantage classiques – ou dont on aura l’habitude d’être abreuvé par l’auteur – il aura sans doute était apprécié l’épopée durant laquelle Sanpo – aidé de son fameux ami au parlé anglo-saxon – font l’ascension-chronomètre d’un sommet pour venir en aide à un de ces malheureux : course à pied, rivières d’eaux glacées, falaises à la verticale, chutes de pierres… D’ailleurs, à la lecture de ces saynètes il est – dans une certaine mesure – ressenti une légère répétition. Alors certes, il s’agit d’un genre tranche de vie, mais l’auteur s’efforce à employer ses moult personnages et à varier ses thématiques et situations. Mais qui n’aura jamais repris du dessert qu’il affectionne ? C’est parfois un peu cela « Vertical ».

 
Encore, et comme à l’habitude, le lecteur aura droit aux diverses notes chapitrées de l’auteur : anecdotes sur les sources thermales en montagne ; le premier sommet qu’il put gravir dans son enfance ; le lac salé du Little Cottonwood Canyon – dans l’Utah – qui scintille comme une mer blanche… Et lorsqu’il n’y a pas un de ces souvenirs-là, il y aura parfois une planche de chapitre forte agréable, à l’instar de la double planche du relais quatre avec l’enfant contemplant le soleil couchant à l’horizon.

 
Un septième ouvrage de « Vertical » plus calme que les précédents, mais non moins aussi bon, assurément : davantage dans la douceur ; mais tout autant dépaysant. Un petit moment d’énergie et de pensée positive dans les réalités d’un monde souvent que bien cruel.

 


Critique 2 : L'avis du chroniqueur


13 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs