Vertical Vol.14 - Actualité manga
Vertical Vol.14 - Manga

Vertical Vol.14 : Critiques

Gaku - Minna no Yama

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Février 2017

Critique 2


Au programme de ce quatorzième opus de Vertical, des montagnes bien sûr, mais aussi des évènements particulièrement marquants pour certains personnages secondaires de la série.

Dans un premier temps, on retrouvera Naota qui est désormais un véritable "petit montagnard". Accompagné de Sanpo, il va gravir la montagne dans laquelle son père a trouvé la mort. Cet évènement est bien évidemment une étape importante dans le cheminement personnel du garçon, et il était inconcevable qu'il accomplisse cette ascension sans son comparse alpiniste. Tout au long de cette histoire, moments d'émotion et de franche rigolade se succéderont, la complicité entre Sanpo et Naota étant désormais très forte.
Toujours du côté des bonnes nouvelles, nous allons assister au mariage du policier secouriste Akutsu, papa depuis peu. On se réjouit bien évidemment pour ce personnage qui s'est accompli grâce à son travail en montagne. Cependant, son union permettra surtout de mettre en avant Kumi, qui va devoir se rendre en ville de toute urgence pour aller au chevet d'une amie d'enfance entre la vie et la mort suite à un accident. Très introspective, cette séquence proposera un contraste assez saisissant entre les festivités du mariage et les réflexions personnelles de Kumi face au drame qui touche son amie.

Le tome nous présentera également un nouveau personnage prénommé Miyakawa. Tenancier d'une auberge, l'homme est aussi un secouriste expérimenté. Son opinion assez tranchée au sujet de Sanpo fera de lui un personnage très intéressant. En effet Miyakawa est le seul qui critique ouvertement la façon dont Sanpo aide les victimes d'accident. Il trouve notre héros trop "maternel" avec les autres alpinistes, et ne peut s'empêcher d'être assez dur avec lui, et ce en toute circonstance. Cependant, lui aussi discernera finalement les qualités humaines de Sanpo...

Shinichi Ishizuka nous offre ici un superbe tome de Vertical. Développant encore et toujours ses personnages, l'auteur ne cesse de les rendre tous de plus en plus attachants au fil des volumes. On a vraiment droit à des portraits vraisemblables, avec des personnages qui souffrent, qui doutent, mais qui cependant continuent de suivre "leur" route, semée d'embûches, mais aussi de grands moments de bonheur.


Critique 1


Aujourd’hui, le jeune Naota manquera son entraînement d’athlétisme : il est enfin suffisamment grand pour commencer à faire de l’alpinisme ! Son père est mort dans la montagne et lui, ces sommets, il va en faire l’ascension... Un moment que le lectorat aura sans doute attendu depuis fort longtemps puisque voilà bien des tomes que Sanpo lui fît la promesse, lorsqu’il en aurait l’âge et la condition, de l’emmener avec lui.

Un peu comme s’il était l’un des leurs – sorte de troisième camarade de fortune – le lecteur suivra les deux hommes dans leur marche en pleine nature : non loin d’une forêt, au bord d’une rivière, aux avants d’un pont puis à flanc de montage... Naota aura beau être sportif à ses heures, il sera épuisé... Sanpo lui prodigue ses conseils : il faut marcher goutte à goutte ! Ils parviennent à l’immense plaine de Karasawa et y plantent leur tente. La nuit tombée, les deux hommes échangent : Sanpo se remémore, lorsqu’il tenta de le secourir, sa conversation avec le père de Naota, quelques instants avant que celui-ci ne décédât de ses blessures. Un évènement aura également lieu durant la nuit lors duquel les compétences d’alpiniste-secouriste de Sanpo seront à nouveau mises à l’épreuve, mais, au petit matin, l’ascension reprendra son cours... Une belle balade qui dépeint la singulière paternité d’un Sanpo, à travers un hommage aux disparus des montagnes et le prisme de la nature en guise de reconquête de soi.

Ce quatorzième tome de Vertical sera aussi celui de l’entrée en scène d’un personnage qui marquera, sans guère de problème, les esprits : Saburo Miyakawa ! Fines moustaches sous nez rondelet, chevelure en toundra parsemée, verbe outrancier et attitudes d’une démesure qui en devient ridicule : Saburo, c’est le secouriste-alpiniste un peu en fin de carrière qui se démène tant bien que mal pour conserver une image de leader du secteur face à un Sanpo dans la force de l’âge : le bougre est particulièrement drôle. Il fera tout pour arriver sur les lieux de la catastrophe avant Sanpo… tout en faisant mine de ne jamais se souvenir d’un certain « Sanplet » ; mais, en réalité, il se pourrait bien qu’il ne porte à son égard que la bienveillance des aînés et la reconnaissance de ses pairs. L’auteur n’oubliera pratiquement aucun de ses personnages. Aussi, il aura été pris un certain plaisir à accompagner ledit Sanpo, alors endimanché d’une chemise ainsi qu’étonnamment cravaté, à l’occasion d’un interminable discours de noces lors du mariage de Suzu et Akuru !

Derrière cette swagissime couverture, affublée d’une barbe pleine d’un blizzard, se dissimulait un ouvrage – une fois n’est point coutume – riche en émotions et particulièrement varié dans ses teintes. La dernière balade-flashback, lorsque Sanpo travaillait en tant que secouriste dans la chaîne de montagne Teton du Wyoming aux États-Unis d’Amérique, fut allègrement savoureuse : les grands espaces évocateurs ; une étudiante américaine en quête d’un absolu ; un jeune Sanpo secouriste en herbe ; la maladresse des premiers sentiments ; des œufs au plat et, bien évidemment, Mesdames et Messieurs, du café !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur


16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs