Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 10 Mars 2023

Tandis que Sakuya, la vampire au service d'Aria, est parvenue à devenir l'infirmière de l'école, Ichika a la surprise de voir débarquer dans sa classe Aria elle-même en tant que nouvelles élève ! Celle-ci s'est effectivement dit que quitte à avoir un uniforme, autant l'utiliser... mais en réalité, manigancerait-elle quelque chose ? Ichika, elle, a particulièrement peur que sa bien-aimé ne sème un peu la zizanie, par exemple si sa vraie nature venait à être découverte...

Ce deuxième volume de Vampeerz joue essentiellement sur l'arrivée d'Aria en tant que nouvelle élève, ce qui permet à l'intrigue de se déplacer un peu plus dans le cadre scolaire. Tandis que Sakuya amuse un peu en tant que nouvelle infirmière un peu particulière (notamment sa tendance à se saouler pour se retenir face à toutes ces jeunes filles au sang frais), Aria ne manque évidemment pas d'attirer l'attention: hyper douée en sport, se référant en cours à des événements bien trop anciens pour une fille censée avoir 14 ans, suscitant les rires de tout le monde quand, à cause de ses canines, elle se présente directement comme une vampire en n'étant pas prise au sérieux... tout ceci contribuant à entretenir une atmosphère assez légère et décalée qui ne quittera jamais vraiment la lecture, même lors de sorties ou de soirées pyjama entre copines, ou quand déboule une vampire ennemie que nos deux héroïnes auront tendance à troller plus qu'autre chose !

Bien sûr, tout ceci permet aussi d'élargir le casting, principalement autour des copines de classe d'Ichika que sont Kotone, Satsuki, et surtout sa meilleure amie Miho qu'elle connaît depuis l'enfance et à qui elle a toujours tout dit. Alors, notre héroïne osera-t-elle lui avouer un jour qu'elle est amoureuse d'une fille ? La question est lancée. Et pendant ce temps-là, nombre d'occasions sont donnés à Ichika pour essayer de se rapprocher de sa bien-aimée Aria, pour essayer de la faire tomber dans ses bras et de lui faire laisser tomber son désir d'être tuée par ses soins. Cela passe par des petits chantages au baiser qui ne sont pas forcément le meilleur d'aboutir à un rapprochement naturel, par des petites taquineries nous montrant une Aria délicieusement embarrassée, et par des petites découvertes sur d'autres facettes de la vampire comme ses peurs lors du test de courage.

C'est tout simple, mais c'est rendu facilement agréable par le dessin limpide et clair d'Akili, par ses mises en scène travaillées, et par son talent pour entretenir une ambiance assez légère et désinvolte. Et puis, à petites doses, on sent qu'Aria, au-delà de son désir initial de mourir après avoir vécu si longtemps, se plaît bien dans ce nouveau quotidien. Autant dire que l'on attendra sans déplaisir la suite de cette petite tranche de vie qui ne paie pas de mine mais qui a son charme !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.25 20
Note de la rédaction