Vagabond Vol.28 - Actualité manga
Vagabond Vol.28 - Manga

Vagabond Vol.28 : Critiques

Vagabond

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 18 Décembre 2008

Vaincre soixante-dix adversaires paraît irréalisable, le faire relève du tour de force, mais il était impossible d’y arriver sans en payer le prix ! Musashi, est désormais une légende, son nom est connu de tout le Japon, mais il est désormais une cible, et bien pire encore il est estropié ; à quoi bon être le meilleur sabreur du Japon si l’on ne peut plus combattre ? A quoi tout cela a t-il servi ? Face à ces cruelles questions, Musashi est désemparé, il ne trouve aucune réponse. Mais son martyre ne s’arrête pas là, il est désormais hanté par ce massacre, non pas par les victimes, mais par les pleurs de ceux qui restent : les femmes, les enfants, les parents !
La renommée de Musashi s’étendant à travers le Japon, c’est l’occasion pour l’auteur de faire réintervenir des personnages ayant croisé la route de notre héros dans les précédents volumes, et c’est toujours agréable.
Mais bizarrement ce n’est pas Musashi qui est au centre de ce tome, non, celui qui prédomine n’est autre que Matahachi : à sa façon il aide son ami, celui pour qui il a autant de respect, mais aussi étrange que cela paraisse, ce respect est mêlé de crainte : Musashi est son ami mais il est aussi celui qu’il n’arrivera jamais à atteindre, Matahachi se rend compte qu’il n’ont jamais été au même niveau, mais désormais le fossé qui les sépare demeurera impossible à combler ! Face à son ami convalescent, Matahachi se livre, il vide son cœur de tout ce qui lui pèse, et c’est bien plus facile de la faire alors que Musashi dort, comment lui parler sinon, comment son cœur pourrait-il encore atteindre cet homme ne vivant plus que pour le sabre ?
C’est également la question que se pose Otsu, elle aussi présente au chevet de Musashi : elle l’a retrouvé, et profite de ses moments où elle est proche de lui, mais est-il encore lui même maintenant que la vie de sabreur semble lui être désormais interdite ?
Auprès de tout ce petit monde, on retrouve le moine Takuan, toujours empli de bonnes paroles qui ont le don de toucher Musashi !
On se croirait retourné au premier volume, retrouver tous ces personnages réunis paraissait tellement improbable…c’est l’occasion pour chacun d’entre eux de jeter un regard en arrière sur ce qui a été accompli, ou sur ce qui ne l’a pas été !

A noter un chapitre sur Kojiro, dont on commence à se demander si la duel entre les deux sabreurs aura bel et bien lieu. Dans ce chapitre des plus inattendus, l’auteur revient sur Tsujikazé, personnage que l’on s’attendait plus à revoir (et pour cause).

Volume remarquable une fois de plus, l’auteur nous gratifie de planches réalisés au pinceau qui sont un vrai bonheur pour les yeux !
Que dire de plus si ce n’est que ce titre a quelque chose de magique !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs