Uzaki-chan wants to hang out Vol.5 : Critiques

Depuis la fin du festival, et suite à une prédiction, notre chère Hana Uzaki s'est mise en tête toute seule que Sakurai l'aime mais qu'il n'ose aucunement le lui avouer, tout sérieux qu'il est. Cela a un donc pour faire devenir notre héroïne un peu plus arrogante que d'habitude... mais aussi un peu plus radieuse, ce qui en dit encore long sur ce qu'elle pense de Sakurai en vrai. Et forcément, pour Sakaki, Ami et son père Akihiko, c'est une belle occasion pour essayer de pousser une bonne fois pour toutes Hana et Sakurai dans les bras l'un de l'autre, même si, comme toujours, rien ne va se passer comme prévu, entre le côté long à la détente de nos deux héros qui exaspèrent leur entourage, les crises de jalousie que fait Hana sans même s'en rendre compte, et certaines situations qui se retournent contre eux, par exemple quand Ami se retrouve à passer pour une nympho...

De son côté, Sakurai, lui, cherche à oublier ses soucis vis-à-vis de Hana, et décide alors de s'inscrire dans une salle de sport qu'il voit comme un havre de paix sans sa collante camarade d'université. Sur place, il peut évacuer, penser à d'autres choses, et même discuter de tout et de rien avec les autres membres régulier de la salle... mais il n'a encore aucune idée de qui est réellement le patron de cette salle de sport !

Loin des petits chapitres indépendants, ce 5e volume dégage en quelque sorte deux fils conducteurs parallèles, autour des événements abordés dans les deux précédents paragraphes. Et tandis que pas mal de petites choses vont amuser en prenant appui sur le comique de situation et sur les quiproquos (d'autant plus que Tsuki, la mère de Hana, est toujours là pour ça, plus en forme que jamais en allant toujours plus loin dans ses méprises), ces fils conducteurs ont également voire surtout pour intérêt de précipiter une chose que l'on attendait forcément: la découverte du reste de la famille Uzaki ! Et entre le père Fujio qui est hyper protecteur envers ses enfants et hyper aimant envers sa femme (au point d'être gênant parfois), le lycéen de 17 ans Kiri qui complexe sur sa petite taille et qui est un ado typique de cet âge, et la collégienne de 14 ans Yanagi qui est trèèèèès curieuse sur les tourments sentimentaux de sa grande soeur, il y a déjà de quoi animer de plus belle les pages, plus encore sous le trait expressif de l'auteur.

Avec des situations classiques mais efficaces et rigolotes et une galerie de personnages qui s'enrichit plutôt bien d'un seul coup, ce 5e volume s'avère sympathique, et évite à la série de tomber dans la moindre redondance pour le moment.