Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.17 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.17 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.17 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 28 Mars 2012

Voulant toujours plus de nouveaux vêtements afin de conserver sa popularité en tant qu' "Empereur Osare", Nakata s'endette encore et encore auprès des banques... et finira par franchir le point de non-retour en appelant des organismes de crédits moins officiels. L'argent qu'il récolte de ses petits boulots ne suffisant plus, le jeune homme doit se résoudre à aller vers d'autres mannes financières plus illicites pour pouvoir rembourser ses dettes...

Comme le laisse suggérer sa couverture complémentaire à la précédente, ce dix-septième volume d'Ushijima nous propose la suite et la fin de l'histoire "Le Paradis", nous présentant des jeunes gens obsédés par la mode et par la popularité. Si les cinq mois d'écarts entre les deux tomes auront occulté de notre mémoire les détails de cette aventure, on s'étonnera d'y replonger assez facilement en se raccrochant aux grandes lignes de l'intrigue... Conséquence étrangement heureuse de chapitres particulièrement redondants.

Nous sommes vraiment en terrain connu avec ce nouvel épisode, dans les thématiques auxquelles est confrontée notre anti-héros du moment : drogue, prostitution, loi du plus fort ou de l'argent roi,... Shohei Manabe peine à se renouveler, même lorsque la descente aux enfers du héros entraîne aussi son entourage proche. Si l'on retrouve enfin notre yamikin préféré, ses entourloupes, encore très bien construites, manquent également d'originalité. Au final, si l'on ne s'ennuie pas vraiment à la lecture, on se dit tout de même que tout aurait pu être rendu de manière plus synthétique et plus efficace.

Ainsi, le récit déroule sa construction pour aboutir enfin au climax entraperçu à l'ouverture de l'histoire. Malgré une thématique assez peu attrayante, on finit par éprouver une certaine empathie pour les différents personnages, jusqu'à une conclusion assez étonnante. Cependant, cette finalité est bien le seul point vraiment surprenant dans ce volume qui, bien que plaisant, n'arrive pas à sortir des carcans habituels de la saga. Finalement, le rythme de parution imposé par Kana est peut-être le bon, pour que l'on puisse savourer chaque nouvel opus sans ressentir de lassitude, mais l'on espère tout de même d'avantage d'inventivité dans les histoires à venir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
13 20
Note de la rédaction