Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.15 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.15 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.15 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 22 Juillet 2011

Nouveau tome, nouvelle histoire ! Ce qui nous permet de ne pas avoir à nous replonger dans le précédent, sorti il y a bien longtemps, pour se souvenir de ce qu’il aurait pu se passer. On entre donc rapidement dans le quotidien d’une femme, comme toujours assez pauvre et dépensant tout son argent au pachinko. Jeu, pauvreté, il ne manque que la prostitution dans le tableau classique de cette série très sordide, et c’est le cas ! Cette femme accepte en effet pour pas grand-chose de retrouver des clients en vitesse, et croit pouvoir fonctionner ainsi, en gagnant au jour le jour l’argent qu’elle dépense aussitôt. Mais aussi et surtout, on découvre l’univers de sa fille Mina, elle aussi dans le besoin et se livrant également à une forme d’enko. Ce tandem va rapidement dégénérer, tandis que l’une entre dans le cercle des clientes d’Ushjima par Takagi et que l’autre ne parvient pas à raisonner sa mère. Mais le pire est à venir, puisque jusqu’ici c’est l’habituelle démarche du manga de plonger dans les travers des gens remplis de désespoir et de solitude.

En effet, rapidement les deux femmes découvrent qu’en offrant leurs charmes ensemble, elles gagnent plus d’argent. C’est surtout pour la mère de Mina que c’en est profitable, puisque seule elle gagne moins, et sa fille ne sait pas lui refuser. Cette idée offre des passages particulièrement choquants à la lecture, quand on voit à quel point cette ligne sacrée entre mère et fille est brisée pour quelques milliers de yens. De plus, l’auteur nous offre comme à l’ordinaire des scènes particulièrement prenantes, parfois très extrêmes pour montrer avec justesse la déchéance physique et morale de ses héroïnes d’un tome. Comme toujours, la morale est largement entaillée dans notre esprit et seule la fin parait comme une lueur d’espoir, peu habituelle dans cette série. Cela fait beaucoup de bien, en plus d’être réaliste étant donné que l’on peut s’en sortir, parfois. Bref, un tome intéressant exploitant un tabou encore intouché jusque là, et offrant une fin pas des plus désagréables, tout en s’arrêtant un peu sur Takagi ou autre personnages secondaires comme Skipper ou Nomura. Rien de mieux que de plonger de nouveau dans cet univers noir et glauque pour apprécier d’autant plus notre quotidien et lutter contre toute forme d’addiction.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction