Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.11 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.11 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.11 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 11 Septembre 2009

L'un des premiers volumes où l'on suit Ushijima de prêt pendant plusieurs pages, l'auteur nous aguiche de la sorte en apportant de l'eau au moulin et permet ainsi de comprendre le génie - si tant est que cela en est un - de la fourberie du yamikin...
Le salaryman imbu et naïf tente par tous les moyens de récupérer de l'argent et ce, sans aucun scrupule, en empruntant à ses collègues de travail et en dilapidant le peu qu'il arrive à se fournir. Allant même jusqu'à emprunter de nouveau au yamikin par le biais d'une fraude à l'installation d'une société et en portant gage auprès du seul ami qui lui reste.
Certainement l'un des volumes les plus malsains de la série, montrant réellement les bassesses qu'encourent certains pour adhérer à la société de consommation dans laquelle nous vivons, et vivre l'instant présent sans se préoccuper des risques et des suites ; poussant le vice à mettre dans le même bateau d'honnêtes gens qu'ils vont endetter pour leur bien.

Shohei Manabe maitrise son sujet de long en large et se permet - après nous avoir fait miroiter la présence d'Ushijima - d'évincer le héros de l'histoire pour le limiter à quelques apparitions par ci par là, mais quelles apparitions !

Toujours aussi introspectif et matériel, la vie réservée à nos protagonistes s'aventure dans des sentiers largement battus et inimaginables... Une vraie réussite une fois de plus !

Toutefois, le lecteur pourrait se lasser de ne pas suivre réellement Ushijima ne serait-ce qu'une fois... Certes, sa connaissance via ses prêts envers des citoyens avec quelques birbes d'explication reste maitrisée, mais l'approfondissement risque d'être longue et compliquée si l'auteur garde le cap.

En revanche, on peut regretter que le style de l'auteur n'évolue guère, et ce surtout pour les personnages secondaires qui apparaissent plusieurs fois, ainsi les filles de courtoisie se ressemble toute et les différents rôles qu'elles tiennent ne sont pas identifiables au premier coup d'oeil.
En dehors de cela, ce manga est un miroir sans tain de la société qui sans détour, nous guide là où les vrais gens se perdent... Une leçon !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs