Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.10 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.10 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.10 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Avril 2009

Nouvel arc pour ce volume avec le début d'une histoire totalement différente du freeter, cette fois-ci l'auteur s'attaque à un salaryman, mais tout ce qui a de plus sympathique et d'honnête.
Il travaille en tant que représentant, vendeur de matériel médical dans des cliniques privées et des hôpitaux, il est passionné de photographies et à une femme et deux enfants. Tout semble aller pour le mieux, lorsque l'on découvre son quotidien où sur son lieu de travail, il ne fait que subir les brimades de son incapable de supérieur.
Le quasi totalité du volume décrit la vie de Kobori, qui fait attention au moindre de ses yens dans le but de ne priver en rien sa famille, pour que ses enfants puissent bénéficier de tout ce sont il son besoin. C'est un ami qui va lui faire découvrir les pachislots illégaux où il va gagner en jouant pour la première fois la somme de 200.000 yens, qu'il va garder précieusement - à la grande surprise de son ami, qui doit déjà beaucoup aux yamikins du coin...

Cette fois-ci Ushijima, le Yamikin n'apparaît que dans les dernières pages du volume pour réclamer de l'argent à son ami...
Ce titre prend une tournure inattendue avec ce volume où finalement le héros que nous suivons est foncièrement stable et bon. Cela laisse pourtant présager le pire pour la suite, un volume qui donne quelques clés pour la suite du récit, allons nous observer un Ushijima encore plus coriace et moins humain ou au contraire une absence caractéristique d'un irrespect et d'un ennui vis à vis de son interlocuteur...

La fin gaie et emplie d'espoir de l'arc du freeter nous laissait attendre le pire pour ce nouveau volume et malgré l'absence d'inhumanité et de prêt d'argent suivi de non-compassion, ce tome empli encore plus le lecteur d'effroi tant Ushijima est capable du pire... Le prochain volume va s'avérer primordial pour la tournure des évènements.
Shohei Manabe mène habilement sa barque, laissant le lecteur indécis entre un Ushijima prêteur incorruptible et des anti-héros victimes de la société ( pour ceux qui veulent bien s'y complaire )...
Toujours aussi haletant, ce volume se lit la peur au ventre, la peur de voir apparaître Ushijima devant Kobori pour l'instant innocent et non gagé...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Daigoro
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs