Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 10 Décembre 2019
Pour sauver la vie d'Ezaki, Ushijima n'a pas eu d'autre choix que d'accepter de se mettre au service de l'ambitieux Namerikawa. Après s'être fait extorquer 300 millions de yens, le voici à la botte de Kôji Shishiya, qui est bien décidé à encore et toujours lui en faire baver en le traitant comme un chien. Désormais, Shishiya compte le faire participer à une mission de braquage chez un mauvais payeur... avant de forcer l'usurier à révéler la planque de son magot et de le liquider. La fin d'Ushijima est-elle venue ?
Réponse au fil d'un volume dont la première moitié n'est pas forcément hyper intéressante, dans la mesure où l'affaire de braquage est assez classique, même si elle permet malgré tout d'enclencher quelques petites réflexions assez intéressantes, notamment sur l'impact que peut avoir l'information quitte à même détruire notre faculté à penser par nous-mêmes. Dans l'ensemble, c'est un peu lisse et on reste sur du classique pour la série, et c'est surtout le travail d'immersion et d'ambiance malsaine qui fait la différence grâce aux habituels décors photoréalistes de Shôhei Manabe et à son absence de concession.
Le tome reste néanmoins prenant via le danger plus important que jamais pesant sur Ushijima, la question de sa mort ou non devenant ici prégnante jusqu'à atteindre un certain point culminant face à un Shishiya déterminé à le trucider après avoir récupérer son magot. Ushijima a plus d'un tour dans son sac, quitte à exploiter le méconnaissable Kunugi, et puis il peut toujours compter sur le fidèle Ezaki, mais est-ce que ce sera suffisant ?
Au bout de tout ceci, une petite page se tourne ici avec la disparition d'un personnage important, mais rien n'est fini pour autant. A deux tomes de la conclusion de la série, il reste quelques rôles intrigants comme Inui, et la tension entre les rivaux Namerikawa et Hyôdo s'accentuer enfin, son éclatement risquant d'emporter beaucoup de choses sur son passage, ce qui nous promet une dernière ligne droite intense...
Réponse au fil d'un volume dont la première moitié n'est pas forcément hyper intéressante, dans la mesure où l'affaire de braquage est assez classique, même si elle permet malgré tout d'enclencher quelques petites réflexions assez intéressantes, notamment sur l'impact que peut avoir l'information quitte à même détruire notre faculté à penser par nous-mêmes. Dans l'ensemble, c'est un peu lisse et on reste sur du classique pour la série, et c'est surtout le travail d'immersion et d'ambiance malsaine qui fait la différence grâce aux habituels décors photoréalistes de Shôhei Manabe et à son absence de concession.
Le tome reste néanmoins prenant via le danger plus important que jamais pesant sur Ushijima, la question de sa mort ou non devenant ici prégnante jusqu'à atteindre un certain point culminant face à un Shishiya déterminé à le trucider après avoir récupérer son magot. Ushijima a plus d'un tour dans son sac, quitte à exploiter le méconnaissable Kunugi, et puis il peut toujours compter sur le fidèle Ezaki, mais est-ce que ce sera suffisant ?
Au bout de tout ceci, une petite page se tourne ici avec la disparition d'un personnage important, mais rien n'est fini pour autant. A deux tomes de la conclusion de la série, il reste quelques rôles intrigants comme Inui, et la tension entre les rivaux Namerikawa et Hyôdo s'accentuer enfin, son éclatement risquant d'emporter beaucoup de choses sur son passage, ce qui nous promet une dernière ligne droite intense...