Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.40 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.40 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.40 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Décembre 2018

Devenu la cible à abattre, Ushijima se retrouve face à Shishiya, l'homme considéré actuellement comme le plus dangereux de la ville, et que notre usurier connaît déjà bien. Ces "retrouvailles" houleuses rappellent forcément une tonne de souvenirs à Ushijima, qui a sans doute bien des comptes à régler avec Shishiya...

Entamée dans le volume précédent, l'ultime arc de la série, sobrement nommé "Ushijima", se poursuit donc en entamant un flashback qui risque d'être long, et qui nous fait remonter le temps jusqu'à l'époque où Ushijima vient de sortir de l'établissement pénitentiaire pour mineurs, après avoir failli tuer les frères Gakuto. On découvre donc un Ushijima bien différent, plus jeune bien sûr, mais également pas encore usurier. A peine libéré, celui qui n'est encore qu'un jeune délinquant retrouve ses vieilles connaissances Ezaki, Kano et Takemoto, ainsi que ses lapins, trouve refuge dans un petit studio à aménager, et commence un petit boulot qui semble honnête. Mais sa rixe avec les frères Gakuto a largement fait le tour des bas fonds de la ville, il est presque devenu une légende malgré lui, et forcément cela attire certaines personnes qui ont des projets précis pour lui... dont Shishiya, alors chef avec son frère d'une compagnie d'usuriers.

Une nouvelle fois, Shohei Manabe tend à rallonger un peu inutilement les choses, mais son travail sur les décors urbains et les angles de vue rendent l'ensemble toujours aussi immersif. Et en attendant de voir cette partie décoller entièrement, on suit avec intérêt des choses qui se posent assez clairement, ainsi que ce que faisaient plusieurs têtes bien connues à cette époque, comme Ezaki, Kano ou Namerikawa. Le mangaka nous donne aussi l'occasion de voir à quel point Shishiya peut être un homme autoritaire, impulsif et violent, via quelques coups d'éclat où il ne fait pas de cadeaux, y compris à ses propres hommes. Et en toile de fond, le portrait de la misère urbaine reste présent à travers certaines choses (surtout vers la fin du tome), même s'il reste plus discret et n'apporte pas grand chose de neuf par rapport à ce qu'on a déjà pu voir dans certains volumes précédents.

Manabe prend donc son temps mais sait conserver un rendu immersif ainsi que des enjeux qui piquent facilement l'intérêt. Au vu de la bande-annonce du prochain volume, ce dernier pourrait bien lancer réellement cette dernière partie de la série.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction