Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.38 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.38 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.38 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 26 Juin 2018

Ushijima et Ezaki, qui ont retrouvé la trace de Masaru, sont désormais à Okinawa, prêts à refermer leur piège sur leur ancien compagnon qui les a trahis. Pris au piège, quel sort subira Masaru ? Saura-t-il retrouver un tant soit peu leur confiance et les convaincre qu'il veut aider Nodoka ? Et que veut Ushijima exactement ? Dans le même temps, Asato, qui a flairé l'argent de Masaru, se rend chez lui...


Le cas d'Asato, les soucis de Nodoka, le désir de Masaru de l'aider, la menace exercée par Ushijima... Tout se mêle dans ce tome qui semble conclure l'arc du Fugitif. Avec clarté, certes, mais sans convaincre totalement.


En effet, le premier point qui vient chagriner concerne Asato et sa recherche de l'argent caché par Masaru: cet aspect-là est vraiment vite bouclé dans l'immédiat, sans réel suspense ni danger, mais il est tout à fait possible que tout ceci ne soit pas réellement terminé et que l'on retrouve Asato plus tard. Dans l'immédiat, ça fait toutefois un petit effet de pétard mouillé. Vient ensuite le cas de Nodoka, de ses problèmes et du désir de Masaru de lui venir en aide: rien de vraiment neuf à l'horizon sur ces points-là, Shôhei Manabe ne les abordant qu'en surface. Restent alors les enjeux autour de la menace qu'Ushijima exerce sur Masaru, et qui parviennent à être assez intéressants, car au-delà du parfum de mort et de vengeance qui plane autour de la cible, cela permet de mettre assez bien en avant le fond plus glorieux que Masaru a (il souhaite réellement aider Nodoka), différents aspects du métier sale d'usurier (décrit ici comme un travail vide de sens), ainsi que l'ambivalence d'Ushijima, qui en a forcément après l'argent aussi (mais pour quelles raisons ?), capable d'être très brutal et implacable comme souvent, mais aussi plus nuancé dans l'ancienne relation de confiance qu'il avait avec Masaru.


Concrètement Manabe a également toujours sa tendance à rallonger un peu inutilement les choses: tout ce qui tient dans ce tome complet aurait pu tenir en beaucoup moins de pages. Mais si la patte Manabe ne vous lasse toujours pas, on se laisse facilement immerger par son habituelle excellente gestion des décors et par l'ambiance que ça lui permet d'installer.


Tout ceci offre un volume qui ne brille pas vraiment, mais qui n'est pas déplaisant non plus et qui propose tout de même plusieurs bonnes petites idées. Pas parmi les sommets de la série, mais pas parmi ce qu'il y a eu de moins bon non plus.


Note de la rédaction