Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.36 - Actualité manga
Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.36 - Manga

Ushijima - L'usurier de l'ombre Vol.36 : Critiques

Yamikin Ushijima-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Décembre 2017

Ushijima est arrivé trop tard : il a retrouvé le corps de Kanô sans vie. Contenant sa rage, il monte un plan pour enfin se débarrasse de Habu et de ses sbires, qui ont torturé et laissé pour mort son ancien employé. Le tout, sans savoir que c'est en réalité Kumakura, l'ambitieux administrateur général du clan Inose-gumi, qui a mis fin aux jours de Kanô... L'affaire a pris des proportions plus dures et amples que jamais, et ne peut que se finit dans la violence et la mort.


Après pas moins de 35 chapitres, le long arc du yakuza occupe encore la moitié du volume 36 avant de s'achever, et cette dernière ligne droite, comme on pouvait s'y attendre, ne fait pas semblant. En plus de toujours exceller dans l'utilisation de ses décors (autant intérieurs qu'extérieurs) et d'offrir des moments de mise en scène très brutaux et pleins d'impact (entre autres, lors des doubles-pages), Shohei Manabe n'occulte à nouveau rien de la violence, afin d'achever avec suffisamment de force cette partie qui n'a cessé de gagner en intensité et en cruauté. Et à l'heure où l'émotion liée à la perte de Kanô pourrait apparaître, l'auteur la jauge bien, sans en faire trop,  pour ne rien perdre de l'aspect implacable de son récit où personne ne se fait de cadeaux. A l'arrivée, on a bel et bien ce qu'on espérait : une fin d'arc qui marque un certain tournant dans la série concernant la menace de Habu ou même celle de Nikumamushi. Mais déjà, on sent arriver de nouveaux problèmes, autour du futur des liens entre Ushijima et le clan Inose-gumi, et du désir de l'usurier d'offrir une bonne leçon au traître Masaru.


Pourtant, c'est en de tout autres lieux que la deuxième moitié du tome nous plonge en démarrant un nouvel arc, celui du fugitif. Direction Okinawa, où Manabe s'applique à nous immerger via ses décors réalistes toujours aussi importants, au côté de Jin Murata, un jeune homme travaillant depuis peu pour un usurier du nom de Kinjô. Murata semble particulièrement bon dans son job, et pour cause... Le lecteur cerne assez vite qui se cache en réalité derrière ce nom et cette nouvelle coiffure, et c'est alors avec curiosité qu'on le suit dans sa "nouvelle vie", où il semble quand même nourrir quelques regrets, et où il affiche une part de lui assez humaine en voulant venir en aide à Nodoka, une jeune femme obligée de jouer les call girls pour subsister et rembourser les dettes de sa mère auprès de... Kinjô. L'intérêt du lecteur est piqué, et on se demande bien comment évoluera cette nouvelle partie, où la menace d'Ushijima ne sera peut-être pas très loin...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction