Usagi Yojimbo Vol.8 - Actualité manga
Usagi Yojimbo Vol.8 - Manga

Usagi Yojimbo Vol.8 : Critiques

Usagi Yojimbo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Juillet 2009

Avec ce tome 8 d’usagi yojimbo, on aborde une troisième phase de la publication d’une série qui à déjà, à ce moment-là, près de 10 ans d’existence. Stan Sakai, obligé de passer à la couleur pour continuer à vendre ses histoires (effet de mode et signe des temps, voir le dossier Usagi Yojimbo ), quitte l’éditeur fantagraphic pour celui des tortues ninjas : mirage publishing.
Rassurez-vous, la version française reste en noir et blanc. Par contre, on n’échappe pas au crossover entre lapin et tortues. La modernité des unes contraste avec la simplicité de l’autre mais l’ensemble forme une histoire assez distrayante.
Après Juzo qui est un exercice de style sur le plan fixe d’une route très fréquentée observée du point de vue d’une statue, Shi est un décalage de ces films de chambara où un héros errant se trouve mêlé aux affaires du village qu’il traverse et fini par affronter un groupe de dangereux adversaires. Une histoire classique en somme sauf sur un point. Graphiquement, Sakai tente des effets visuels proches de ceux de Frank Miller sur sin city. Très intéressant à découvrir même si Stan Sakai ne réitérera pas l’expérience
La légende des lézards met à l’honneur le trait humoristique de Sakai dans une observation du comportement de tokagés, ces lézards charognards et opportunistes. Véritables stars de l’histoire, ils en feraient presque oublier le personnage d’Usagi.
Le reste du volume est constitué des back-up stories (histoires courtes pour combler le nombre de pages nécessaires dans un comics) se penchant sur la jeunesse et l’apprentissage d’Usagi au près de son maitre, Katsuichi.
Encore une fois, rien n’est négligé pour enrichir le passé des personnages et observer le chemin parcouru par un lapin frondeur devenu un maitre d’armes rude mais serein et mesuré.
Dois-je encore le dire ? C’est une série exceptionnelle de qualité. Lisez-la ou mourrez idiots.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
neun11septembre
17 20
Note de la rédaction