Usagi Yojimbo Vol.12 - Actualité manga
Usagi Yojimbo Vol.12 - Manga

Usagi Yojimbo Vol.12 : Critiques

Usagi Yojimbo

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Août 2009

J’ai jusqu’ici été déjà très enthousiaste à la lecture de cette série, mais je ne peux pas nier qu’ici est le point culminant de tout ce que j’ai lu jusqu’à présent. Ce volume contient une seule histoire mais d’une dimension qui dépasse largement les ridicules dimensions de son édition francophone. Honte sur Paquet pour m’avoir fait lire ce chef d’œuvre dans une édition si peu adaptée. L’épaisseur de ce volume aurait du me mettre la puce à l’oreille (256 pages) et au moment de plonger dans l’histoire baptisée en anglais « grasscutter », j’ai tout de suite compris que Stan Sakai avait intégré la légendaire épée «kusanagi » (la faucheuse d’herbe) à son univers.
L’histoire vraie de cette épée entourée de légendes est relatée de façon magistrale par un Stan Sakai inspiré dans un long prologue qui va largement contribuer à donner un souffle épique au rassemblement engagé de pratiquement tous les protagonistes marquants des quatre ou cinq tomes précédents.
On va y retrouver à la fois la lutte de pouvoir entre le seigneur Heiji, toujours dans l’ombre, et les divers clans de ninjas. Usagi qui se retrouve en possession de cette arme quasi divine qui deviendra forcément un objet de convoitise pour Jei le fanatique lancier. Jei devient une figure particulièrement inquiétante dans ce volume en acquièrent une aura totalement maléfique et en semant cris et désolation au nom de sa justice divine.
Une violence toujours très maitrisée mais un récit très complexe et d’une grande noirceur qui a permis à Stan Sakai d’obtenir le Eisner Award de la meilleur histoire complète. Ce qui est comme un signe puisque c’est Will Eisner, le créateur du Spirit qui signait déjà la longue préface de ce volume.
Un volume qui entre dans la mythologie même du Yamato, la légende du Japon ancien et qui fait exploser les dimensions de l’univers d’Usagi Yojimbo.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
neun11septembre
20 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs