Under Ninja Vol.6 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 01 Février 2024

Suzuki se retrouve prise à parti par un mystérieux ennemi totalement invisible qui a pris en otage Junna, sans que cette dernière en ait vraiment conscience. Tandis que le lectorat comprend vite le lien étroit de l'agresseur avec le surprenant chat-ninja Nekohira, la genin du N.I.N., elle, ne peut s'en douter et va devoir mener son enquête avec l'aide d'Onikôbe. D'où peut bien venir son adversaire qui semble lui en vouloir personnellement ? Y a-t-il un lien avec l'époque où elle et Onikôbe étaient encore en formation ?

Puisque l'on parle d'Onikôbe, son retour au Japon sans autorisation semble mal passer, et c'est forcément Katô qui risque d'en faire les frais. Les hauts placés commencent à avoir de sérieux doutes sur le supérieur direct de Kurô, au point de lui faire passer un certain test auprès de la capitaine Sasama.

Kurô, justement, continue soigneusement de préparer, en compagnie de ses acolytes, la future attaque de l'académie Yankî, pour un résultat assez prometteur: quand notre héros de s'infiltre par chez Noguchi pour la mettre en garde sur ce qui risque d'arriver bientôt à leur lycée, c'est surtout Mitsuki Yamada, la beauté inaccessible de l'établissement scolaire, qui nous interpelle, surtout à partir du moment où elle embarque dans son sillage Eita. On cerne enfin mieux pourquoi Kurô a décidé d'embarquer dans l'attaque de Yankî cette jeune fille qui n'est clairement pas ce qu'elle semble être !

Et pendant ce temps, une enquête est lancée sur le meurtre de la shinobi épicière dans le quartier de Nerima, à la fois du côté de la police et au sein même de N.I.N. et de son laboratoire. Qui est l'assassin ? D'où vient le nouveau modèle de combinaison totalement invisible qu'il a utilisé ? une chose est sûre: dans tout ça, l'ombre de l'Under Ninja n'est jamais loin.

Alors qu'il donne l'impression de prendre tout son temps avant d'accentuer la tension de son récit (entre autres parce que l'attaque de Yankî n'a toujours pas vraiment commencé à l'issue de ce tome), Kengo Hanazawa n'en reste pas moins maître de son récit, tant il a à coeur de faire avancer en parallèle, petit à petit, chacun de ses enjeux, en faisant même appel à des choses qui ont été évoquées dans les précédents tomes de manière parfois très secondaire, ce qui témoigne d'une réelle qualité d'écriture et d'un scénario bien pensé. Et en plus d'amener toujours un paquet de notes d'humour décalé (les pertes de mémoire du chat-ninja, la réaction de Noguchi quand Kurô s'infiltre chez elle, la façon dont Eita se laisse emporter par la belle Yamada...), le mangaka sait également distiller un nouveau petit lot de données intrigantes, à l'image de la menace pesant sur Suzuki (on lui dit clairement qu'elle pourra à Yankî), de l'autre mission que Kurô semble devoir accomplir avec Hibi au lycée de racailles, de l'évocation du Septuor Suprême, de Nijirô Kumogakure alias "Rainbow Hound", ou encore de ce que l'on apprend en fin de tome sur Hachiya. Autant de petites choses qui entretiennent fort bien notre intérêt en vue de la suite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction