Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 14 Janvier 2016
Derrière cette jolie et rafraîchissante couverture présentant certaines des jolies jeunes filles en fleurs d'Umishô, se cache un début de tome d'une importance capitale... ou non ! Car derrière le choix de la nouvelle vice-présidente du club, se déroule surtout l'habituel humour de Mitsuru Hattori, qui conserve son don pour proposer des situations farfelues, par exemple en exposant comme il se doit la personnalité très (très très) stricte de la mignonne Himekawa.
Et dans la foulée, autant inaugurer comme il se doit la nouvelle facette du club, en tentant d'apprendre à nager à Okiura... car comment expliquer le fait qu'un président de club de natation ne sache pas du tout nager ? Et le résultat est, là aussi, pleinement axé sur le comique et sur la note d'érotisme souvent présente dans le manga, avec un Okiura qui n'a pas fini d'en baver face à toutes ces filles qui ont des façons bien à elle de lui apprendre à nager ou qui s'amusent simplement à le malmener. Mais au bout du compte, notre "héros" pourrait révéler une étonnante capacité de natation, qui ne se dévoile que dans un contexte bien particulier... et évidemment idiot.
La suite du tome ne change aucunement de registre, en enchaînant des récits misant tout sur l'humour loufoque, absurde et érotique.
Ainsi retrouve-t-on une Amuro kidnappée par des ravisseurs s'étant trompés de cible, ce qui est notamment l'occasion de revoir les farfelus parents de Mirei qui n'ont rien à envier à leur fille côté passion pour l'érotisme, ou d'observer une nouvelle fois le caractère complètement décalé d'Amuro qui ne fait pas grand cas de son kidnapping par ces ravisseurs eux-mêmes assez incompétents.
Puis l'heure est venue de tenter de résoudre un petit problème : à force de ne plus aller au club, Orizuka et Masa ont pris du poids... mais si Orizuka, de son côté, est bien décidée à perdre ses 3 petits kg en trop, Masa, de son côté, ne semble aucunement décidé à faire du sport pour faire fondre les plusieurs dizaines de kg qu'il a pris ! Un petit passage amusant, qui repose essentiellement sur la nouvelle dégaine improbable de Masa.
Enfin, toute la deuxième moitié du volume enclenche une nouvelle partie plus longue, où nos héros sont invités à un séjour d'entraînement au lycée Tamatsuka, où ils retrouveront également les filles de Shinomiya. Et à nouveau, l'auteur se fait plaisir avec le retour de l'idiote bimbo Nanjo ou de la fille aux yeux de renard Naruko qui semble décidément en pincer pour Takeya (invraisemblable !), les frasques de ce dernier, les lubies érotiques de Shizuoka qui pourrait avoir une chance de se rapprocher d'Okiura, et une menace pesant au-dessus de l'insouciante Amuro, qui devient la cible des avances d'une l'une des quadruplées Shindô, très entreprenante... Un problème qui risque de se régler dans le bain !
Il y a donc, comme toujours, tout ce qu'il faut pour passer un moment amusant à la lecture : humour crétin, ambiance décontractée, jolies filles, caractères bien exploités, érotisme léger qui sert souvent l'humour... Toutefois, l'auteur semble arriver un peu au bout de son concept, car certains gags ont un goût de déjà vu, les personnages peinent à évoluer dans leurs relations et sont souvent cantonnés aux mêmes traits de caractère (la passion érotique de Shizuoka, la perversité de Takeya, l'indécision d'Okiura, l'insouciance d'Amuro...), les têtes montantes ne sont pas encore suffisamment mises en avant hormis Himekawa, certaines fins de chapitre sont trop expéditives (comme celle sur le régime)... Il faut avouer qu'on a vu le mangaka plus inspiré, même si l'ensemble reste efficace et qu'il est plaisant de revoir Orizuka et Masa un peu plus sur le devant.