Umishô Vol.4 - Actualité manga

Umishô Vol.4 : Critiques

Umisho

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Décembre 2015

Il ne reste plus que dix jours avant le championnat régional, et les nageurs d'Umishô qualifiés sont bien décidés à s'entraîner sérieusement jusqu'à la compétition... à moins que certains événements ne viennent chambouler leurs entraînements quotidiens. Ainsi la première partie de ce tome nous offre-t-elle une période d'avant-championnat rendue mouvementée par les frasques des personnages : nage avec d'étranges bandes dénichées par Masa, visite dans un temple aux côtés d'un bonze un peu pervers, voyage en bus mouvementé, et concours sans queue ni tête dans les bains contre Nanjô et son équipe...

Et tout cela nous amène finalement jusqu'à la compétition... que l'on attendait mieux fichue, il faut bien l'avouer. Car même si l'humour typique de la série est bien là, Mitsuru Hattori ne se foule pas beaucoup en proposant des courses beaucoup trop vite passées en revue pour la plupart, la seule vraiment intéressante étant le relais entre Nanako, Kisé, Shizuoka et Orizuka, où chaque fille se donne bien, et où l'on apprécie également les débuts d'une relation amicale entre Nanako et Shizuoka. Quant à leurs adversaires, des quadruplées aux caractères bien différents, elle s'annonçaient amusante, mais sont finalement peu utilisées. Enfin, quel dommage que la course de Masa soit totalement oubliée...

Le championnat régional, globalement, déçoit donc un peu et ne dure que quelques chapitres peu recherchés, suite à quoi, en attendant l'arrivée du championnat national (probablement dans le prochain tome), c'est le retour des petits chapitres indépendants se reposant sur une idée toute simple pour offrir l'humour sans prise de tête habituelle : un concours de manger de pastèques, une séance-photos pour un journal qui vire au n'importe quoi sous les conseils de la mannequin Nanako, une rencontre avec le cousin de Makio, la pauvre Shizuoka se retrouvant stalkée par deux gamins et coincée entre deux murs à cause de ses seins... Certains chapitres font bien sourire, en tête les malheurs de Shizuoka qui n'a décidément pas de chance et se met toute seule dans des situations improbables, d'autre paraissent peu inventifs et se reposant trop sur une vague idée comme celui de la séance-photos, et d'autres s'achèvent de façon trop rapide comme celui du concours de pastèques.

Il n'y a, en somme, pas de raisons de bouder son plaisir : l'humour et le fun que Mitsuru Hattori veut offrir constamment à sa série sont là, pour un cocktail qui reste très rafraîchissant. Mais on aurait aimé que le championnat régional soit un peu mieux présenté, et l'on a souvent un peu trop l'impression que l'auteur est en roue libre.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs