Ultimo Vol.4 : Critiques

Karakuri Dôji Ultimo

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Juillet 2011

Le choc des cent machines a eu lieu, et la fin du monde en a résulté. Mais Yamato se réveille comme si de rien n'était, son esprit ainsi que celui de Musashi ayant remonté le temps d'une journée. Yamato sait maintenant ce qu'il a à faire : Changer le cours des choses et arrêter le choc des cent machines.

Les évènements du tome précédent laissait prévoir le pire comme le meilleur pour cette série. On pouvait craindre que les auteurs utilise trop facilement la ficelle de la remontée dans le temps pour sortir Yamato et Ultimo de ce carnage pour ensuite les faire vaincre leurs adversaires, et il n'en sera rien. Stan Lee et Hiroyuki Takei sont bien plus malins que ça et font remonter le temps à notre héros de 24 heures, et seul lui se souvient des évènements ayant eu lieu avec le choc des cent machines. A partir de ce moment, on s'attendait à revivre de manière linéaire des évènements des trois premiers tomes jusqu'à l'affrontement fatidique qui aurait changé, mais les auteurs choisissent de faire réfléchir Yamato afin qu'il ne commette aucune erreur durant les 24 heures qui lui reste. Ce dernier, à la recherche d'une alternative différente pour mettre fin au combat, se verra conseiller de bien étrange manière par Eko. On en apprend aussi d'avantage sur Musashi et on constate avec plaisir qu'on évite le cliché du genre. Les auteurs peaufinent ainsi leur univers de fantastique avec ses histoires de saut dans le temps.

Le tome reprenant en grandes parties les évènements du premier volume, c'est sans surprise que nous retrouvons Iruma, le politicien. Un affrontement va ainsi avoir lieu et celui-ci change du premier tome tant il met en avant l'esprit dérange du politicien. Mais Yamato se souvient des propos d'Eko et choisit de remonter le temps pour découvrir la vérité sur les évènements ayant eu lieu des siècles auparavant. A ce titre, la révélation est faîte sur la cohérence du lien entre les deux époques, lien toujours encré dans ce cadre spatio-temporelle plutôt maitrisé pour le moment.
A sa grande surprise, le lecteur découvre un Iruma dans le Japon-féodale attachant, soucieux de son peuple, si bien qu'on se demande comment son alter-égo a pu tourner ainsi. La fin du volume, marquant l'apparition de Dunstan, bouleverse le cours des évènements, laissant le lecteur sur un suspens des plus palpitant.

Comme dit précédemment, ce tome pouvait laisser prévoir le meilleur comme le pire, et nous sommes plutôt dans la première option. Le chemin scénaristique choisi par Lee et Takei est des plus subtils, et la manière dont tourne le scénario pourrait bien nous permettre d'en apprendre plus sur l'époque féodale présentée. Un très bon tome donc, qui se savoure sans problème d'autant plus que le trait de Takei est toujours aussi efficace et atteint son summum lors des séquences d'action. On ne le répètera jamais assez, mais les robots sont le point fort de l'auteur !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs