UQ Holder! Vol.25 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 11 Novembre 2021

Tôta et les siens atteignent le sommet de la tour reliant la planète à l'espace. Pour le jeune immortel, c'est un rêve qui se réalise, mais les festivités sont de courte durée puisque lui et ses compagnons doivent maintenant livrer la bataille finale contre Yolda Baoth. Soudain, Baal fait irruption, et son attaque n'est pas sans répercussions. Tôta se réveille plus de quarante ans plus tard et découvre un monde frappé par le chaos, tandis que ses camarades ont tous disparus. Sans avoir totalement le temps de comprendre l'ampleur de la situation, il se fait attaquer par les puissants subordonnés de Baal.

Après avoir souvent donné l'impression d'avancer sans trop savoir où il allait, Ken Akamatsu a bien su reprendre en main son récit avec l'opus précédent, abordant l'attendue bataille contre Yolda Baoth, mais amenant quelques chamboulements au passage. Des rebondissements bienvenus tant ils ont amené une ambiance fataliste tout en nous questionnant sur la possibilité ou non du héros d'atteindre ses objectifs.

C'est donc avec un Tôta largement diminué que l'arc post-ellipse des 43 ans se poursuit, un opus riche en action mais qui sait doser ses affrontements. Les aventures de Tôta dans un monde ravagé par un virus numérique se poursuivent, nous laissant régulièrement le temps d'apprécier l'étendue du désastre, que ce soit vers son milieu ou à la toute fin via une séquence douce-amère à laquelle on ne s'attendait pas au sein du récit. Ken Akamatsu gère ainsi habilement sa balance et rythme l'ensemble quand il faut, la succession entre combats démesurés et moments plus intimistes donnant bien le ton de ce qui semble être la partie finale du manga.

Mais en terme d'adrénaline, c'est bien dans ses différents combats que ce tome vingt-cinq s'avère séduisant. Dans un contexte si désespéré pour le héros, les retournements de situation ne sont pas rares. Étant donné la situation de Tôta, il fallait logiquement des événements pour rééquilibrer les rapports de force, mais les différents twists fonctionnent même en ayant connaissance de cette nécessité scénaristiques. Après quelques notes pessimistes, les moments d'espoir prennent sans mal, tandis que la dimension spectaculaire du récit s'avère toujours aussi séduisante via ces affrontements contre les sbires de Baal, mais pas que... La seule ombre au tableau, pour certains, sera peut-être la manie qu'a l'auteur a tout complexifié à base de concepts et développements saugrenus, logiques à ses yeux mais parfois déroutants pour le lecteur. UQ Holder a toujours ce côté fourre-tout, une complexité d'univers maintenant bien ancrée dans la saga.

Continuant de narrer des moments importants pour son intrigue, le tome vingt-cinq de la série joue habilement sur différents tableaux, avec en tête l'épique et l'émotion. Tantôt mélancolique, tantôt intense, la suite de Negima garde son charme, propose des avancées convaincantes et semble toujours plus nous diriger vers le final de l'histoire. Les rumeurs quant à la fin prochaine de la série au Japon allant bon train, rien d'étonnant à ce que l'intrigue prenne une telle tournure. Voilà qui nous rapproche sûrement du tant attendu combat contre Yolda Baoth, celui qu'on espère voir depuis la conclusion de la série précédente. Autant dire que les attentes sont fortes !
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction