Twittering birds never fly Vol.2 - Actualité manga

Twittering birds never fly Vol.2 : Critiques

Saezuru tori wa habatakanai !

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 04 Février 2014

La suite de ce qui s’annonce comme la meilleure série yaoi depuis bien longtemps nous arrive enfin. Depuis le premier tome qui nous avait tout simplement cloués sur place d’admiration, la suite s’annonce tout autant réussie. La couverture est cette fois bien plus timide, nous suggérant une vue d’un quartier où se déroulent les activités des yakuzas. On a l’impression de plonger davantage dans le monde et l’ambiance du manga. D’ailleurs, si le premier tome se centrait plus sur le passé de Yashiro, celui-ci s’ancre dans le présent et dans les oppositions au sein des clans. Domeki comprend de mieux en mieux les sentiments que son patron nourrit à l’égard du médecin légèrement corrompu. Il est de plus en plus jaloux, mais puisqu’il a peur de perdre sa place, il le cache et garde sa place de garde du corps. Seul problème, quand Yashiro le suce il a bien du mal à ne plus rien éprouver. La décontraction de Yashiro, les sentiments de Domeki, tout se mélange et nous offre un tableau merveilleusement dosé en émotion et en souffrance.

L’agression de Yashiro va révéler la passion de Domeki, le soumettant à sa peur. Il est prêt à tout faire pour soulager sa conscience et se faire pardonner des autres membres du clan. On a par la même occasion une vision de la violence des yakuzas, du risque qui plane sur eux. Et encore une fois, la mangaka va nous plonger dans le passé pour connaître l’histoire de Yashiro, son cheminement dans ce monde de la nuit et de l’illégalité. Tout a commencé par la recherche de son plaisir douloureux, avec des partenaires idéaux que sont les mafieux japonais. Il a fini par se sentir comme chez lui et par exceller dans ce milieu. Ce personnage est réellement fascinant, l’auteur parvient à nous faire ressentir du dégoût, de l’admiration et de l’amour à la fois. Il est de plus tellement rare d’avoir à faire avec un héros masochiste et pas faussement sadique. Une déviance, une pratique qui rend le récit original et pertinent. Un petit chef d’œuvre, encore.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
19 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs