Tsubasa RESERVoir CHRoNiCLE Vol.5 : Critiques

Comme à l’ordinaire, deux parties sont rapidement identifiables dans ce volume. La première permet de terminer l’intrigue du pays de jade, mêlant de jolis sentiments de la part des deux princesses présentes ici et l’action soutenue que Shaolan devra suivre pour récupérer la plume de sa bien-aimée. De plus, un réel opposant s’impose enfin comme menace potentielle, et l’on espère le retrouver de nombreuses fois dans les prochaines dimensions, pour soutenir cette envie de contrer nos héros. En un second temps, c’est les prémices du pays d’Oto ! Celui-ci s’impose rapidement comme probablement le plus réussi depuis le début de la série. On y trouve beaucoup d’action, un univers sympathique peuplée de codes sécuritaires, mais surtout un environnement particulièrement propice à l’élaboration des protagonistes. Ceux-ci s’intègrent plutôt bien, et leur situation va permettre de créer de nombreuses scènes humoristiques entre Fye et Kurogané notamment, mais aussi grâce à Mokona et les nouveaux amis que nos héros se font dans cette dimension.

Le plus intéressant est pourtant sans doute l’évolution perpétuelle de Sakura, qui prend ici une dimension plus touchante et émouvante qu’auparavant. Les flash backs, les traits d’humour, les combats, le charisme et les nouveaux amis, voilà un cocktail qui fonctionne efficacement dans Tsubasa Reservoir chronicles. On regrette toutefois encore le manque de diversité, et l’on espère que les dimensions prennent un peu plus de place dans le périple des héros, au lieu d’être réglées comme du papier à musique un peu prévisibles et décevantes, aucune hiérarchie n’étant véritablement apposée entre leurs visites. De plus, au bout de cinq tomes on aimerait avoir plus d’informations sur ce qui entoure nos héros, et pas seulement sur eux. Cependant la lecture est ici très agréable, rafraichissante et particulièrement amusante et tendre. Probablement le meilleur volume depuis le début de la série, on ne se lasse pas des sentiments perdus de Sakura et de la souffrance de son compagnon de route le plus cher.