Tsubaki love Vol.5 : Critiques

Tsubaki est en train de se faire violer, sous les directives d’une Arisa jalouse, dans les toilettes qui bordent la course de marathon ! La jeune femme ne contrôle plus les garçons qu’elle a dépêchés pour effrayer sa concurrente directe et la situation commence à dégénérer. Ils prennent des photos d’elle, ils la touchent alors que Tsubaki est morte de peur ! C’est finalement Miho qui vient à sa rescousse, alors même qu’elle manœuvrait dans l’ombre pour se rapprocher de Kyota via Tsubaki et sa bêtise. C’est donc un moment fort pour cette dernière, qui renouvelle ses excuses à Miho. Finalement, les deux jeunes filles se sont rapprochées par cette expérience et deviennent vraiment des amies, des vrais. Même Arisa se repend et protège à présent notre héroïne contre les autres filles aussi stupides qu’elle auparavant ! Tout semble donc aller bien si Kyota n’était pas aussi détaché, s’il ne se moquait pas du sort de sa copine et si ... s’il n’était pas un garçon, presqu’un homme. En effet, à son âge il aurait envie de caresser sa copine, d’aller plus loin avec elle qu’un simple baiser et ça nous semble bien logique. Mais BIM, Tsubaki compte bien rester vierge jusqu’au mariage.

Oui oui vous avez bien lu, une héroïne de shojo aussi cruche, ça existe encore. Et pendant que l’on se désespère devant cette pureté venue de nulle part, sans parler des maigres répercussions de la tentative de viol dont elle a été victime, Tsubaki ... achète des pastilles à sucer. Parce qu’après avoir fait part de son refus catégorique à Kyota pour tout ce qui se rattache au sexe, voilà qu’il ne la touche plus du tout, allant jusqu’à refuser de l’embrasser. Et en un tome, avec une rapidité pitoyable, Tsubaki va jusqu’à modifier ses valeurs les plus profondes. Les trucs qui la dégoûtaient dans les mangas ? Allez hop, pas de souci pour son chéri elle le ferait, si ça permet de le garder. Notons que quand un problème se présente, chez Kanan Minami : la fille pleure et rebondit, en bonne soumise, tandis que son copain grogne, montre des dents, la délaisse et va jusqu’à lui jeter un paquet de pastilles à la figure sans que cela ne gêne personne. Normal, surtout quand il redevient tout gentil après. Ah ah. On ne veut plus lire la suite d’une série qui pourtant ne commençait pas si mal ...