Trinity Blood Vol.2 : Critiques

"La route sera longue jusqu'à Rome."

Après un premier tome mi-figue mi-raisin, ce deuxième tome prend une direction toute autre.
En effet si le premier tome introduisait les personnages grâce à une grande "histoire", ce deuxième tome est totalement à l'opposé. Il prend le schéma très connu du "un chapitre/une histoire", à l'instar de "Mushishi" (chez Kana) ou "Le Pacte des Yokais" (chez Akata). J'ai vraiment été surpris par cette tournure, même si dans le fond le manga reste sur la lancée du premier tome dans le sens où ils prennent la route pour Rome.

Le tome se divise donc en quatre chapitres plus ou moins bons selon les cas, mais qui adoptent tous le même squelette scénaristique à savoir : un ennemi débarque sur la route des héros et ils se chargent de le battre.

Le premier chapitre sert de pont de départ, l'équipe prend le train et se fait quasiment de suite attaquer par un vampire. Forcés de continuer à pied ils traversent une foret dans le deuxième chapitre et tombent malheureusement sur un fantôme qui hante la foret. Le troisième chapitre celui qui m'a le plus intéressé se centre un peu plus sur le personnage d'Esther aura du mal a se défaire du souvenir de Dietrich. Elle rencontre d'ailleurs un personnage plutôt marrant en la personne du père Leon Garcia et ils devront faire face à un vampire yakuza. Pour clore ce volume nos amis embarquent à bord d'un paquebot et rencontrent encore une connaissance du père Abel, le Professeur. Pour cet ultime chapitre il fallait un adversaire de taille et l'auteur intègre une "vampire/sirène" qui donnera bien du mal à nos héros.

Les défauts du premier tome sont toujours présents à savoir le flou dès que l'auteur accélère son récit et pendant les phases de combat (suis-je le seul à ne pas avoir compris ce qui arrive au Golem dans le dernier chapitre ?). Heureusement les points forts sont toujours là eux aussi, l'humour est très présent dès que le récit le permet et c'est plaisant de voir le côté "shojo" du manga qui permet de se concentrer plus sur les personnages et leurs sentiments que sur l'action.