Trinity Blood Vol.14 : Critiques

Jack l’éventreur continue à semer la panique par une suite d’assassinats en plein Londinium. De l’autre côté de la ville, Esther et le jeune pape ont échappé de peu à un attentat. Les choses s’intensifient dans la capitale d’Albion, mais que peuvent bien signifier et cacher tous ces terribles événements ?

Comme le laisse suggérer ce présent tome, rien ne va plus, tout tourne au cauchemar mais c’est dans ce chaos qui commence tout doucement à se généraliser que certains personnages vont en profiter pour sortir leur épingle du jeu et mettre au clair tout cette histoire. C’est ainsi que l’on suivra plus particulièrement le professeur Wordsworth (ainsi que d’autres protagonistes tels que le Frère Petros et le non moins étrange et embarrassant journaliste Philip Clement) qui sera amener à mener son enquête sur le pourquoi de ses assassinats perpétrés par le serial killer. Une enquête qui risque bien de se transformer en course contre la montre pour sauver un unique témoin d’un secret des plus bouleversants enfoui depuis plus de 18 années. Jamais Trinity Blood n’aura été aussi palpitant et chargé de suspense à ce point. Après un début de série des plus moyens et maladroits (osons le reconnaître), l’œuvre n’a eu de cesse d’enrichir son univers, sa palette de personnages, de se renouveler dans ses intrigues et de s’améliorer (que ce soit en dessin ou dans la mise en œuvre du scénario). Avec cet opus-ci, on arrive à un niveau encore jamais égalé jusqu’ici, jamais les enjeux et l’intrigue n’auront été aussi importants. Ce qui ne manquera pas de faire frissonner et rendre fou de plaisir le lecteur. Et même les plus sceptiques devront à un moment ou à autre reconnaître toute la superbe de cet arc d’Albion.

Outre l’intensification qui est le maître mot dans ce volet, Kiyo Kyujo nous proposera de mettre en avant (comme on l’a déjà susmentionné) un personnage jusqu’ici assez en retrait, le professeur, qui ne manque pas de charme. Son côté affable (enfin prétendu) et très britannique aura déjà de quoi prêter à sourire et à conquérir notre parti, tout en étant un redoutable négociateur. Ce sera aussi l’opportunité de revoir en action le fameux Frère Petros, chef de l’inquisition, qui a toujours autant ses allures de sanglier caractériel.

En conclusion, l’auteur nous signe un sublime volume mêlant habilement suspense et enjeux. Il n’y a plus qu’une chose à dire, vivement la suite !