Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 07 Décembre 2010
C'est une Esther totalement transfigurée qui apparait sur la couverture de ce douzième opus de Trinity Blood, faisant écho avec celle du troisième tome. Pourquoi un tel honneur, et un tel changement dans son attitude ? Le contenu du volume apportera une réponse des plus bouleversantes.
La jeune nonne est toujours considérée comme une renégate pour s'être associée à la belle vampire qu'est Shéhérazade. Alors que les deux demoiselles sont en cavale, le plan machiavélique de D'Annunzio semble se refermer sur le pape et sa sœur, le cardinal Caterina Sforza. Mais au moment où ils se sont sur le point de se faire assassiner, les deux jeunes femmes arrivent à point nommé, pour jouer, selon le plan de l'archevêque, le rôle des assasins da la sainte fratrie.
Mais très vite, sa stratégie se retourne contre lui : les nombreux personnages surviennent à tour de rôle, pour marquer leur entrée dans cette scène finale. Aura-t-on un dénouement sans pertes ni fracas ? Rien n'est moins sur, lorsque Shéhérazade découvre le funeste sort réservé à sa famille terranne d'adoption. Très vite, on ressent la dimension théâtrale du récit, et que les évènements risquent de marquer les protagonistes à jamais.. Esther en premier lieu. A tête reposée, on pensera qu'il y avait surement d'autres issues possibles, mais la narration sait nous emporter et nous émouvoir du destin de la nouvelle sainte, au prix de terribles sacrifices.
Après une transition digne des plus grands teasers, le récit change une nouvelle fois de lieu : nous voici à Albion, représentant le Royaume-Uni. Alors qu'Esther doit se rendre au chevet de la reine, de nouvelles menaces grondent, et elle ne tardera pas à se faire kidnapper une nouvelle fois ! Néanmoins, l'affiche s'avère alléchante lorsque l'on comprend que les grands ennemis de l'histoire sortent enfin de l'ombre... Mais il faudra prendre son mal en patience, l'édition française ayant presque rattrapé l'originale.