Trill on Eden Vol.8 - Actualité manga

Trill on Eden Vol.8 : Critiques

Eden no Trill

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Avril 2013

Malgré les propos de Kyôko Ogura, Ritsu préfère continuer comme si de rien n'était, mais elle reste troublée au plus profond d'elle-même. Elle continue de s'entraîner au chant avec beaucoup de motivation, tandis qu'Eiri a bel et bien repris goût au piano. Mais notre héroïne ayant un don pour s'attirer les ennuis, la poisse lui tombe à nouveau dessus : alors qu'un concert avec Eiri se profile, elle est victime d'une extinction de voix...

Avec ce huitième et dernier volume, on se demande bien comment Trill on Eden, qui n'a pas encore réellement fait changer ses personnages, va bien pouvoir se terminer... La réponse est simple : il n'y a pas de réelle fin !

En effet, si les rebondissements amenés par Kyôko laissent clairement entrevoir, enfin, les évolution de notre couple-vedette, on reste très décontenancé par la fin. Point culminant, le concert concrétise le lien fort qui s'est créé entre Ritsu et Eiri, la première ayant trouvé sa voie grâce au deuxième, tandis que lui-même a retrouvé la motivation grâce à elle. En résulte évidemment une relation qui tourne à l'amour, comme on s'y attendait... mais curieusement, Maki Fujita évoque à peine ce point. De même, tous les événements avant le concert paraissent assez expéditifs et superficiels, à l'image de l'extinction de voix de Ritsu, qui n'est qu'un faux rebondissement, ou de l'intrigue sur Kyôko qui n'est pas exploitée à 100%.

Hormis le focus sur la voie de la musique qui semble s'être ouverte pour nos deux héros (qui reste lui-même assez rapide), rien ne trouve une réelle conclusion dans ce dernier volume, et encore moins la plupart des intrigues autour des personnages secondaires, un peu laissés en plan. Il y a bien les deux chapitres bonus revenant sur les manipulations de Muneyuki qui fait passer Ritsu pour sa fiancée, mais cela n'aboutit sur rien de très intéressant, et l'on se contente alors une dernière fois de se dire que notre héroïne, qui se laisse totalement manipuler par l'aîné des Takamura, reste désespérément cruche. Pour une fin, on aurait pu s'attendre à mieux.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
9 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs