Treat me gently, please Vol.1 - Actualité manga

Treat me gently, please Vol.1 : Critiques

Hidoku shinaide

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Novembre 2017

Critique 2


Nemugasa, brillant élève, a ses résultats qui ont chuté depuis son entrée en première d’un lycée privé. Or, s’il ne remonte pas ses résultats, il risque d’être renvoyé. Complètement désemparé, il décide de tricher lors des examens. Mais, Maya le surprend et décide de le faire chanter en abusant de lui sexuellement…


Yonezou Nekota est une auteure connue en France par des titres de qualités par exemple « In God’s arms » ou « Electric delusion ». Malheureusement, ce premier tome de cette série ternit la bonne appréciation que l’on avait de l’auteur. En effet, dès les premières pages le décor est posé avec le viol de Nemugasa par Maya. Quoi de plus normal que de faire chanter un camarade de classe en le violant ? Et en plus comme ça, dans la cour de l’enceinte du lycée ? Mais, Nemugasa n’en tient pas rigueur, car il accepte l’aide de Maya par des cours particuliers pour améliorer ses résultats scolaires en échange bien sûr de son corps. Et je vais éviter d’aborder le passage du professeur qui fera tout pour les séparer et qui n’est même pas choqué d’apprendre que Nemugasa est abusé sexuellement par Maya. Quelle déception…. Quel est cet engouement pour le viol et en plus d’en faire le thème principal ? L’auteur nous déçoit et les histoires bonus ne remontent pas énormément la cote de ce premier volume surtout dans « secret après les cours » où nous nous demandons quel peut bien être l’âge de ces deux garçons. En effet, nous avons l’impression de voir des enfants essayer de coucher ensemble...


Concernant les graphismes, l’auteur joue la carte du beau gosse contre le mec plus banal. Les visages de Maya et du professeur particulier sont fins, élégants et agréables à l’œil. Les décors sont de temps en temps assez pauvres. Quant à l’édition, elle est de bonne qualité.


Comment une auteure aussi talentueuse que Yonezou Nekota peut nous sortir ce genre de titre ? C’est avec une immense déception que la lecture se fait et nous espérons que les prochains volumes relèvent le niveau.


Critique 1


On retrouve avec plaisir Yonezou Nekota, auteur maintenant bien connue et appréciée publiée chez les éditions Taïfu. Elle nous revient avec une petite série, dont le tome un pose les conditions et lance les idées. On rencontre notamment le couple principal au sein d’un lycée. Nemugasa est boursier dans un établissement privé. Pourtant, malgré ses efforts et les apparences qui le désignent comme un premier de classe idéal, il se révèle être un bien piètre élève. Le prochain examen est décisif : s’il le rate, il sera renvoyé de l’établissement. Nemugasa décide alors, avec difficulté, de tricher à l’examen sous l’impulsion d’un de ses camarades, Musashi. Cet élève à problème va par ailleurs le lui reprocher, et menacer de le dénoncer à leurs professeurs à moins qu’il ne baisse son pantalon pour lui et ne lui offre son corps. Notre héros timide, contraint d’obéir, va très mal vivre ce harcèlement qui va se révéler être constant. Maya ne va pas lui laisser le temps de se poser des questions. Et quand quelqu’un se met en tête de les séparer, il se met à mordre et à défendre celui qui lui appartient !



L’auteur nous est connue pour ses très belles scènes de sexe. Commençons donc par là. Elles sont très détaillées, et même si la disproportion donne parfois des airs de violence, le plaisir de ses personnages est bien mis en valeur. On retrouve évidemment le uke pleurnichard, et le seme un peu brutal, mais les conventions réussissent plutôt bien à la mangaka. Malheureusement, on constate rapidement qu’on est loin de la relation originale d’Electric Delusion ou des bonnes idées de In God’s arms. Pourtant, la lecture est sympathique et l’on apprécie de voir comment Nemugasa s’attache peu à peu à son bourreau, notamment quand il apprend qu’il ne l’a pas trahi. Le sentiment de détresse qui l’avait étreint à ce moment là est un bon reflet de la souffrance du jeune homme et de l’importance à ses yeux de la confiance. A l’âge où rien n’est sûr, notre héros chercher ses repères et croit les avoir trouvés, les confiant à Maya en même temps que son cœur. On ne voit strictement rien de bien original dans cette première partie de l’histoire, et on a hâte d’avoir la suite pour découvrir sir l’auteur ouvre de nouveaux horizons ou bien reste dans le confort d’une relation qui démarre dans la soumission pour s’ouvrir à l’amour. Par la suite, on a droit à plusieurs petites nouvelles de quelques pages. Globalement, elles ne sont pas forcément bien amenées. En effet, les personnages très jeunes de la première nous mettent un peu mal à l’aise, amenés aussi brutalement. Toute une histoire à leur sujet aurait été une bien meilleure idée que de nous les balancer là sans plus d’explication. Idem pour la scène du travestissement. Si la mangaka nous offre avec ces pages un peu d’humour et de légèreté, le tout manque de travail et d’approfondissement par rapport à ses autres créations. Le contrat est rempli on passe un bon moment, mais sans plus.

Les dessins sont quant à eux clairement un des points positifs et de qualité du manga ! Les personnages sont variés, bien typés, facilement repérables et différenciables les uns des autres. De plus, les traits sont artistiques et le tout est véritablement beau, esthétiquement parlant. Les expressions et détails sont très bien illustrés, même s’il manque un peu d’arrières plans dans ces plans de lycée. La dynamique est bonne, il n’y a pas d’erreur de proportions qui ne soit pas intentionnelle, bref c’est un trait vraiment de qualité que nous fait découvrir la mangaka, que l’on connait déjà pour la même qualité graphique. Les cadrages donnent une réelle impulsion aux personnages, une vie propre, tout comme l’immense dynamisme que l’auteur leur insuffle. En effet, ils ont la capacité de bouger de manière assez fluide dans la narration, de se donner en spectacle. Chaque personnage a un caractère propre qui marche à fond, dans la narration comme dans les graphismes. Rien à redire sur l’édition de Taifu, qui fournit un très bon travail à part pour l’adaptation totale des onomatopées.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Einah

7 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs