Toriko Vol.13 : Critiques

Critique 1

A la recherche d'un nouvel aliment hors du commun, « la reine des légumes », Toriko et Komatsu explorent un nouvel environnement qui n'est pas avare en surprises.
Une fois leur quête terminée, une autre encore plus dangereuse les attend...l'aventure reprend ses droits !

Ce tome se découpe en trois parties bien distinctes, toutes plus intéressantes les unes que les autres !
On commence bien évidemment par conclure celle déjà entamée, à savoir la quête de la Pousse d'Ozone, le légume le plus fameux qui soit. Enfin nos héros le trouvent, mais il s'agit d'un aliment nécessitant une préparation particulière sous peine de pourrir immédiatement… Ceci s'avère malgré tout rapidement réglé, mais ce qu'on retient surtout de cette partie c'est l'apparition d'une nouvelle créature, ressemblant aux GT Robots, mais qui s'avère être véritablement organique...et si les GT Robots étaient inspirés de cette créature semblant posséder une puissance hors norme ?
La conclusion de cette partie annonce un élément essentiel pour le titre concernant nos deux héros : désormais leur relation va évoluer !

Une fois cette partie terminée, Toriko va se risquer à pénétrer dans le monde gourmet, un lieu inaccessible à ceux ne possédant pas une puissance colossale. On se dit que cela ne devrait pas poser de problème pour notre gourmet hunter, mais il s'avère qu'il est totalement dépassé ! L'auteur nous laisse deviner ainsi une potentielle évolution conséquente pour son personnage principal ainsi que la promesse de nombreuses aventures importantes avant d'en arriver là...et c'est plutôt stimulant !

Enfin le volume se termine sur l'entame d'une nouvelle phase : Komatsu brise son couteau, et Toriko décide de l'accompagner rencontrer Merck, le coutelier légendaire.
On sait pertinemment que les choses seront bien plus compliquées que prévu et qu'il faut s'attendre à une nouvelle aventure avec de nouveaux monstres redoutables et de nouveaux personnages intéressants.

L'auteur ne cesse de développer son univers et nous livre continuellement des pistes sur ce que nous attend pour la suite à plus ou moins long terme...on en trépigne d'impatience !

Critique 2

A la recherche de la « Pousse d’ozone », Toriko et Komatsu atteignent leur but, mais une difficulté s’impose à eux… Comment défeuiller le légume de telle manière à respecter sa volonté et ne pas le faire pourrir ? L’alliance entre le cuisinier et le Gourmer Hunter atteint un point culminant, chacun étant sur le point de redoubler de motivation dans sa carrière, et pour accomplir ses rêves…
La relation entre Toriko et Komatsu est le point central de ce volume, comme l’indique la jaquette de ce treizième tome qui ne ment pas une seule seconde. On connait en Toriko un colosse surpuissant et en Komatsu un être faiblard mais doué de jugeote, ce qui paraît cliché de prime abord. Mais Mitsutoshi Shimabukuro ne laisse pas stagner ses deux figures phares et embellit la symbiose entre eux. Un grand pas en avant se fait alors entre Toriko et Komatsu, une étape qu’il était temps de franchir mais qui s’avère logique étant donné que l’histoire entre progressivement dans une nouvelle phase. On apprécie néanmoins que Komatsu s’émancipe du simple rôle d’individu à sauver durant les batailles, le voir prendre les devants se révèle ainsi particulièrement plaisant et intense.

Les chapitres précédents ont parlé de « Monde Gourmet », un sujet qui ne quitte plus le noyau de l’œuvre qui se propose de nous apporter un aperçu de cet univers inédit. Et digne d’un manga culinaire, cette introduction au monde inconnu nous met l’eau à la bouche : les péripéties de ce monde sont dépeintes comme démesurées, à l’image du bestiaire qui y habite, de quoi nous faire trépigner d’impatience jusqu’à ce que le moment de la véritable ascension de ce monde arrive. Vous pensiez que Toriko était un guerrier invincible ? Grave erreur, notre héros a des progrès à faire !

On pourrait alors être surpris de la fin de tome qui ouvre un nouvel arc classique, autrement dit la recherche d’un nouvel ingrédient. Seulement, deux éléments ont changé, d’abord le fait que Komatsu occupe une importance capitale dans l’histoire et soit élevé au même rang que Toriko, mais aussi parce que le sujet du Monde Gourmet ne semble pas vouloir quitter la série et est présenté comme un enjeu sur le long terme. Alors, si ce début d’arc revêt un rythme très classique pour le moment, les futurs développements ont de quoi attiser notre curiosité. Comment Toriko et Komatsu parviendront à aller de l’avant ? On a hâte de le découvrir.

A l’heure où le manga de Mitsutoshi Shimabukuro amorce une entrée vers un cycle plus palpitant encore, l’auteur a toute notre confiance. Les péripéties effrénées de nos compères associées à un développement cohérent de l’histoire et des événements nous permettent de croire que le mangaka sait où il va. Dans ces conditions, chaque volume de Toriko réussit dans son rôle de divertissement de qualité.