Toriko Vol.11 - Actualité manga
Toriko Vol.11 - Manga

Toriko Vol.11 : Critiques

Toriko

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 02 Novembre 2015

Critique 1


L'affrontement entre Toriko et Tommyrod fait rage, les deux adversaires sont blessés, Toriko a perdu un bras dans la bataille, mais semble malgré tout prendre l'avantage...jusqu'à ce que TommyRod libère un insecte monstrueux vivant en son sein : le Parasite empereur. Tout semble alors perdu. Heureusement l'intervention d'un allié inattendu sauve la mise de notre héros…

Le violent combat entamé dans le tome précédent voit sa conclusion dans ce tome, les membres de la Gourmet Corp sont mis en fuite, mais avant cela l'auteur va nous réserver encore quelques surprises, et notamment l'intervention de trois personnages importants que nous serons amenés à revoir par la suite. Le nombre d'alliés, mais également d'ennemis augmente de volume en volume !

Suite à la folie qui s'était emparée de la série, il convenait de faire redescendre la pression dans celui-ci avant de se lancer dans une nouvelle quête pour notre héros. Celle concernant la Century Soup est terminée, désormais tout est entre les mains de Komatsu.
Il est appréciable de voir que l'auteur accorde beaucoup d'importance à ce personnage malgré son incapacité à se battre. Bien que face à des adversaires sur un champ de bataille, son rôle se limite à celui de spectateur, l'auteur lui laisse un grand rôle à jouer et il en devient presque le personnage le plus intéressant du titre, n'hésitant pas à voler la vedette à Toriko lui même comme notamment à la fin de cet opus.

Mais Toriko n'est pas absent pour autant, bien qu'il soit passif, ce qui est rare pour le personnage. Il suit un traitement pour récupérer son bras grâce aux incroyables capacités d'un Gourmet Reviver…
Une fois encore l'auteur ne recule devant rien pour agrémenter sa série de nouveaux éléments, quitte à en faire un poil trop, mais malgré ce manque de crédibilité apparent, la série reste malgré tout cohérente avec elle même, et au final cela ne choque pas de voir le bras de notre héros repousser avec un peu de convalescence…

Un tome pour ainsi dire reposant après la sauvagerie qui s'était emparée du titre et avant de repartir vers une nouvelle aventure qu'on devine déjà épique !


Critique 2


Le mystérieux individu est en réalité Teppei, un Gourmet Reviver agissant pour la protection du patrimoine gourmet mondiale. Et c’est avec une facilité déconcertante que ce nouvel allié met en déroute Tommyrod. Pour autant, la bataille n’est pas finie : Tommy invoque une nouvelle créature plus que démoniaque, et une terrible vérité semble entourer la Century Soup…

Le chemin vers la Century Soup se poursuit dans ce onzième tome qui marque la fin de l’aventure à Ice Hell. Pour ce final, l’auteur surprend : Toriko n’est plus au centre de l’action et la joute se conclue par un duel entre deux bestiaux titanesques. L’auteur en profite pour épaissir le mystère autour de la Gourmet Corp en insérant un nouvel ennemi au design toujours si particulier, mais qui ne manque pas de provoquer l’effroi. Puis, plutôt que de franchir les seuils de la surenchère, Mitsutoshi Shimabukuro préfère conclure cette partie de l’histoire tranquillement, grâce à un épilogue autour de la Century Soup qui assure la transition vers l’arc suivant. Le mangaka développe encore son univers et semble le maîtriser. Tout est en rapport avec la nourriture, un concept toujours si délirant et original, permettant à l’auteur de faire exploser son inventivité.

Mais après cette âpre bataille, il est temps pour nos héros de panser leurs blessures tandis que Komatsu cherche à reproduire la Century Soup à l’identique. Cette phase poursuit la logique de l’arc qui vient de s’achever et octroie au lecteur un temps de répit en plus d’introduire un nouveau personnage haut en couleur et faire revenir une vieille connaissance. Sur cette partie, le mangaka joue avec les ficelles classiques du shônen : des personnages « morts » sauvé in-extremis, un Toriko qui se régénère de manière impressionnante, Komatsu qui, en un temps record, surclasse certains chefs cuisiniers… Mais le rapport à la nourriture rend les ficelles particulièrement farfelues, et par conséquent savoureuses. Pour exploiter son concept, l’auteur fait preuve d’une imagination débordante, rendant tout ce cheminement plus que digeste.

Nous retenons aussi que pour la première fois, lors d’une phase de répit, Toriko et Komatsu ne sont pas seuls. Toute la bande de compagnon forgée durant l’arc Ice Hell tient toujours et chacun de ses membres est mis à l’honneur et se révèle ainsi attachant. L’auteur n’hésite pas à revenir sur les objectifs des uns, le passé des autres, tout ceci pour donner lieu à des alliés charismatiques. Seulement, on se doute que ces alliés ne sont que temporaires et auront seulement droit à des apparitions épisodiques.

En définitive, ce onzième tome confirme la recette extraordinaire de l’auteur : Utiliser les codes classiques du shônen et les adapter à son univers culinaire sans limite, donnant lieu à des séquences exagérées, parfois kitsch, mais tellement barrées que le tout fonctionne à merveille. Parmi les « nouveaux shônen », Toriko est sans conteste l’un des plus imaginatifs, un plat dont on se resservirait volontiers et sans modération !


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs