Tokyo Revengers Vol.6 - Actualité manga
Tokyo Revengers Vol.6 - Manga

Tokyo Revengers Vol.6 : Critiques

Tokyo 卍 Revengers

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Avril 2020

Chronique 2

Takemichi a un objectif bien défini : Pour sauver Hinata, il va changer totalement l'Histoire en prenant le contrôle du Tokyo Manjikai, sans le passé. Le prochain obstacle est Tetta Kisaki, celui à l'origine de la corruption du clan. Pour que Mikey accepte de le renvoyer, Takemichi va devoir accomplir une mission ardue : Convaincre Baji, membre du Valhalla, de retourner au Toman. C'est alors que notre héros apprend le drame vécu par Baji et Mikey autrefois...

Ken Wakui continue d'installer cette nouvelle partie de l'histoire, centrée sur l'affrontement contre le Valhalla, et n'y va pas par quatre chemins. C'est une situation plus que tendue qui est dépeinte, et celle-ci s'appuie sur un flashback justifiant l'animosité entre certains personnages. Et d'une manière globale, l'auteur ne va cesser d'étoffer cette situation, allant même jusqu'à apporter quelques révélations donnant du sens à l'ensemble du récit. Les pièces du puzzle se complètent très bien, un gigantesque développement donnant à l'ensemble du tome un intérêt particulier, et permettant encore une fois aux pages de s'enchaîner sans aucun mal. Ken Wakui l'avait déjà prouvé, mais la lecture de Tokyo Revengers ne cesse d'être addictive.

Et à côté de ce scénario bien bâti, difficile de rester insensible à la noblesse d'esprit qui se dégage de chaque personnage. Développant un esprit furyo presque chevaleresque, le mangaka continue de donner de la consistance à ses personnages, notamment en étoffant les interactions entre Mikey et les nouveaux venus au sein de la série. On notera alors que si l'arc précédent a énormément donné de l'intérêt à Draken, c'est cette fois le chef du Tokyo Manjikai qui est au centre des enjeux. Ken Wakui donne ici beaucoup de consistance à ce leader qui crève littéralement la lecture. Il est claire que Takemichi doit gagner en ampleur pour atteindre ce charisme, chose dont l'auteur a conscience, comme si cette mésaventure n'était qu'une étape parmi tant d'autres de l'ascension du héros.

Très peu d'éléments du récits peuvent alors nous sortir de la lecture, tant celle-ci se révèle saisissante. Quelques légères facilités de manière très ponctuelle, et des personnages un poil manichéens de prime abord, mais c'est aussi parce qu'il faut des pourris définissable pour qu'un tel récit et ses personnages brillent de manière satisfaisante. Alors, qu'importe que le fameux Tetta Kisaki nous apparaisse, pour l'heure, comme un antagoniste détestable, tant on prend déjà plaisir à haïr cet adversaire fait pour être méprisé.

Ken Wakui nous offre alors un sixième tome parfaitement rythmé tant il fait progresser la situation et les enjeux d'excellente manière, de telle sorte à déjà lancer la grande confrontation de l'arc sur les dernières pages. Après un opus basé sur les développements de personnages et des événements, le septième volet fera sans doute la part belle à l'action et à la baston. La tension est plus que présente, l'auteur faisant toujours un travail minutieux pour l'entretenir, et il y a de quoi avoir hâte de découvrir si Takemichi parviendra une fois encore à changer le passé, et quelle tournure cette confrontation presque shakespearienne prendra.
  
  
Chronique 1

Dans son objectif de prendre le contrôle du Toman et de sauver Hinata, Takemichi doit en premier lieu parvenir à écarter Tetta Kisaki, le mystérieux et inquiétant garçon que Draken, dans le monde présente, regrette de ne pas avoir tué de ses propres mains. Mais la tâche s'annonce complexe, car Mikey veut bien virer Kisaki à une seule condition: que notre héros lui ramène Baji, passé dans le camp ennemi, avant le combat devant se tenir quelques jours plus tard entre le Toman et le Valhalla. Seulement, est-il encore seulement possible de convaincre Baji de revenir et de ne pas rejoindre la Valhalla ? Une fois dans le camp ennemi Takemichi enchaîne les surprises difficiles: un Baji qui fracasse allègrement son adjoint du Toman en signe de ralliement au Valhalla, la présence sur place de Kazutora qui fut lui aussi autrefois un ami de Mikey et un des fondateurs du Toman... et, pire que tout, les révélations fracassantes et tragiques que Baji a à lui faire sur un drame s'étant déroulé deux ans auparavant...

Ce drame ouvre donc le sixième volume de Tokyo Revengers, et prend la forme d'un flashback d'une cinquantaine de pages assez percutant, dans la mesure où Ken Wakui y gère très bien l'essentiel sans traîner. Tout en montrant encore les originalités sympathiques de Mikey avec son vieux scooter, le mangaka fait également bien ressortir la force du lien qui semblait alors, à cette époque, l'unir à Baji et Kazutora... avant que ces deux-là, en voulant faire plaisir à leur pote, ne prennent la pire des décisions, surtout sous l'impulsion d'un Kazutora apparaissant parfois vraiment incontrôlable. Qui plus est, le tout se rattache bien à un fameux drame familial vécu par Mikey et évoqué plus tôt dans la série, preuve d'un récit bien pensé par le mangaka.

Après cela, c'est forcément al stupeur qui gagne Takemichi: est-il seulement possible de réconcilier Mikey avec Baji et, surtout, avec Kazutora ? S'en suivent alors de nouvelles investigations. Dans le passé aux côté de Chifuyu, celui qui était l'adjoint de Baji au Toman, avec à la clé quelques informations sur le possible lien de Kisaki avec le Valhalla. mais c'est surtout dans le présent, via une nouvelle rencontre avec Draken, que les informations les plus fortes se font, que ce soit concernant le vrai "chef de l'ombre" du Valhalla, et surtout les drames tonitruants devant avoir lieu le jour du "bain de sang d'Halloween", nom donné à la fameuse rixe entre le Tokyo Manjikai et le Valhalla... Des enjeux supplémentaires vont alors crescendo pour Takemichi en vue de ce conflit où il va falloir, tant bien que mal, empêcher le pire d'arriver... mais cela sera-t-il seulement possible ?

Les avancées sont parfois un brin rapides, surtout concernant quelques révélations qui arrivent à point nommé, mais Ken Wakui semble très bien savoir où il va, ne faiblit pas en rythme, intensifie ses enjeux dans ce qui est en quelque sorte un volume de préparation, avant le début d'une guerre au sommet... Le prochain volume de Tokyo Revengers sera furieux ou ne sera pas !
   

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.25 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs