Tokyo Revengers Vol.5 - Actualité manga
Tokyo Revengers Vol.5 - Manga

Tokyo Revengers Vol.5 : Critiques

Tokyo 卍 Revengers

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 22 Janvier 2020

Chronique 2

Revenu en 2017 après avoir pu empêcher la mort de Draken en 2005, Takemichi pensait avoir fait le plus dur... du moins, jusqu'à ce qu'un nouveau drame s'abatte: impuissant, il a assisté à la mort de Hinata, dans un accident provoqué par son propre ami, Atsushi, celui-ci étant visiblement mis sous pression. Notre héros, pourtant, au-delà de la tristesse et du désespoir, comprend une chose: pour vraiment changer les choses, il va falloir combattre le mal par le mal. C'est donc décidé: il lui faut repartir en 2005 pour, petit à petit, devenir le chef du Toman (le Tokyo Manjikai) !

L'intense 4e volume de Tokyo Revengers s'achevait sur ces nouveaux événements-chocs, bourrés de promesses, en annonçant quelque part, peut-être, le vrai départ de la série, avec un héros voué à devoir se faire peu à peu sa place dans les sphères du gang. Mais avant d'en arriver là, il faut commencer par comprendre ce qui a pu amener ces nouveaux drames en 2017. Pourquoi Atsushi a-t-il provoqué la mort de Hina ? Qui se cache derrière ce sale coup ? Qu'est devenu Draken en 2017, maintenant que sa mort en 2005 a été empêchée ? Autant de questions qui trouvent plus ou moins des éléments de réponses, éléments de réponses relançant de plus belle les mystères ainsi que l'attente, tant par instants Ken Wakui sait frapper fort, en particulier dans le cas de Draken, attendant son sort dans le couloir de la mort et n'ayant apparemment qu'un seul regret: ne pas avoir tué le dénommé Tetta Kisaki.

"Tous ces mystères sont comme les pièces d'un puzzle... je dois d'abord le reconstituer pour mieux le foutre en l'air !!"

Pourquoi a-t-il autrefois plaqué Hina ? Que faisait Hanma non loin de l'accident ? Pourquoi Draken a-t-il été condamné à mort ? Pourquoi en veut-il tant à Kisaki ? Pourquoi Kisaki en est-il venu à haïr Mikey ? C'est avec toutes ces interrogations en tête que "Takemichou" repart dans le passé, prêt à entamer son ascension... mais très vite les problèmes font leur apparition ! Et tout en faisant vite et bien remonter les attentes jusqu'à une fin de tome très prometteuse, l'auteur offre ici, avant tout, un volume de remise en place. Tout d'abord concernant la hiérarchie au sein du Toman: Wakui éclaire un peu plus le fonctionnement des brigades, tandis que l'emprisonnement de Pachin amène cette hiérarchie à être quelque peu revue, avec à la clé l'assimilation des membres du Moebius, l'installation de certains visages (dont un n'augure rien de bon) en chefs de brigades, et la mise en place de nouveaux personnages de première importance, en tête desquels Keisuke Baji, un vieil ami de Mikey choisissant désormais de prendre la voie ennemie. Ensuite, il découle de cela un autre point intéressant: la question des origines du Toman, a priori vouées à pleinement se dévoiler dans le prochain tome. Enfin, la rivalité avec le Valhalla, gang ennemi qui, là aussi, n'augure rien de bon, et auquel Takemichi commence tout juste à se frotter.

Ainsi le lancement de cette nouvelle grande partie de Tokyo Revengers, malgré 2-3 points un peu rapides (notamment autour de l'arrivée de Kisaki au Toman) est-il très prenant, car Ken Wakui, tout en proposant une sorte de transition chargée de remettre en place les choses, ne traîne jamais, maintient le rythme, instaure nombre de questions et d'enjeux suscitant toujours plus l'attente, et propose des personnages toujours aussi efficaces. A l'issue du volume, tout semble à nouveau en place pour que l'oeuvre continue de nous passionner avec ses récits d'amitiés et de rivalités furyô ainsi que ses enjeux plus conséquents, et l'attente jusqu'au tome 6 promet donc d'être longue !


Chronique 1

Bien qu'il ait pu empêcher la mort de Draken dans le passé, Takemichi n'a pas mis fin à la violence qui frappe le Tokyo Manjikai à l'époque présente. Une fois encore, Hinata a péri dans une catastrophe causée par le clan, et il semblerait qu'un individu particulier soit responsable de cette surenchère de violence : Kisaki. Takemichi fait alors une promesse à Naoto : revenir dans le passé pour s'élever à la tête du Tokyo Manjikai, et empêcher le clan de tomber dans la déchéance actuelle.

Le tome précédent marquait la fin d'un arc, et peut-être même de l'introduction de la série, tout simplement. Car la conclusion de ce même opus avait de quoi bluffer, et plantait habilement les ambitions toujours plus grande de la série de Ken Wakui. Car désormais, Takemichi a un objectif plus important : se hisser à la tête du Tokyo Manjikai.

Mais partir vers de tels enjeux n'a rien de très simple, et c'est pourquoi ce cinquième opus constitue, en quelque sorte, un volume de transition. Le mangaka installe doucement une menace particulièrement importante, ce qui passe par d'autres présentations de répercussions des actes du clan dans l'époque présente. Un procédé habile puisque, plus encore que dans les premiers volumes, le lecteur est piqué dans sa curiosité, et on ne demande qu'à savoir comment le clan, si soudé autrefois, en est arrivé là.

Une transition particulièrement bien amenée donc, et qui se mêle aux premiers pas d'une nouvelle partie de l'histoire. Pour atteindre son objectif, Takemichi se voit confier une nouvelle mission qui pourrait bien impacter le devenir du Toman (abréviation de Tokyo Manjikai). C'est évidemment la suite qui devra développer cette intrigue qui se révèle d'ores et déjà passionnante, mais pas forcément pour les raisons auxquelles on pouvait penser vers le milieu de tome.

Car Tokyo Revengers sera, à terme, la grande histoire du Tokyo Manjikai, et pas seulement l'ascension de Takemichi pour sauver la fille qu'il aime. Ce cinquième volet le confirme, et aborde doucement l'origine du clan, ce qui passe évidemment par quelques mystères et trahisons. Comme le dit le protagoniste, la série sera un puzzle à reconstituer avec tout un tas de pièces. Le programme s'annonce hautement passionnant, et on commence à comprendre comment la série peut durer aussi longtemps, dans sa publication nippone actuelle, sans s'essouffler.

C'est un véritable refrain : Tokyo Revengers ne déçoit pas, une fois encore. Si ce volume cinq pourra paraître moins prenant puisqu'il ne reproduit pas le rythme haletant de l'opus précédent, il n'en reste pas moins passionnant pour les ambitions qu'il développe, et toutes les pistes scénaristiques qu'il commence à décortiquer. Mêlés à l'esprit de sincère camaraderie du titre et à ses personnages attachants, toutes ces qualités ne font que tirer la série de Ken Wakui vers le haut, série qui était pourtant déjà très bonne jusqu'à présent. Comme d'habitude, on ne s'en lasse pas, et la suite se fera attendre avec douleur tant l'impatience est là.
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15.75 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs